Critique de Tels pères, telle fille par Alligator
Avec cet opus, c'est encore pire. "Vous voyez ce que c'est "pire"? Ben là c'est ENCORE pire!"
Par
le 30 nov. 2012
La suite du remake américain de Trois hommes et un couffin part sur la proposition de base de "montrer une petite fille élevée par une maman et trois papa" et ne la tient pas. On voyait donc nos trois célibataire (+ la maman) déménager dans un nouvel appartement encore plus fou que le premier (et sans doute moins hanté) et les voir affronter les affres de cette "tri-paternité" notamment l'arrivée de Mary à l'école ou le fait d'essayer d'avoir des relations sentimentales en dehors de la coloc. Et puis petit à petit le film part sur une autre histoire... puisque très vite le film se concentre sur la relation entre le papa joué par Tom Selleck (l'acteur le plus connu des trois) et Sylvia, la mère de Mary, celui-ci n'arrivant pas à lui déclarer sa flamme alors que celle-ci est courtisée par son producteur, anglais, qui voudrait qu'elle vienne s'installer avec lui en Angleterre.
Peut-être est-ce que tourner avec la petite fille jouant Mary était trop compliqué pour un film d'une heure et demi ? Peut-être est-ce que le scénariste n'avait pas d'autre idées pour faire évoluer l'histoire ? Mais on arrive très vite sur des sentiers balisé qui évoque bien plus les téléfilms d'après midi que le films de cinéma. (La réalisation de Léonard Nimoy était déjà pas exceptionnelle dans le premier opus mais celle d'Emile Ardolino est sans intérêt et s'amuse juste à singer les gimmicks du premier film.)
Passé la moitié du film, on complètement perdu de vue la proposition de base, Michael n'a plus d'intrigue, l'histoire se déroule en Angleterre à la veille du mariage de Sylvia et il y a vraiment des moments où le film semble oublier qu'il est une comédie.
Alors, oui, il y a quelques éléments assez fun comme la directrice d'école maladroite jouée par Fiona Shaw qui finit par devenir l'alliée de Peter, où Jack déguisé en vieux prêtre qui tente de faire capoter le mariage de Sylvia (en insistant à mort sur le "si quelqu'un dans l'assistance a quelque chose à dire") mais ils font un peu surnager un film qui est parti, hélas, dans des sentiers ultra-ultra balisé.
Fallait le dire si ça vous faisait chier de faire une suite !
Créée
le 8 mars 2024
Critique lue 27 fois
D'autres avis sur Tels pères, telle fille
Avec cet opus, c'est encore pire. "Vous voyez ce que c'est "pire"? Ben là c'est ENCORE pire!"
Par
le 30 nov. 2012
Du même critique
Un Chien Andalou faisant parti d'une liste de films à voir qu'avait ma copine, je l'ai donc revu. Et c'est limite un passage obligé dans les études sur le cinéma. (Le film était gratuit sur YouTube à...
Par
le 12 janv. 2023
92 j'aime
Ce film fait partie de mon "rattrapage culturel version....heu.... non...." En fait, il ne fait partie d'aucune de mes listes de rattrapage de films. Bizarre, j'étais certain qu'on me l'avait...
Par
le 22 oct. 2016
54 j'aime
6
Ce film m'a énervé ! Et pour le coup, je m'aperçois que celui-ci m'a presque autant énervé par ses intentions de réalisation que par son propos lui même. Du coup, au lieu de faire une partie...
Par
le 7 sept. 2023
54 j'aime
4