Tender Comrade d'Edward Dmytryk sort en pleine Seconde Guerre mondiale et en plein engagement des États-Unis dans le conflit, ... et visiblement fallait encore convaincre le peuple américain de la nécessité de cette entrée en guerre. L'histoire est simple voir simpliste avec cette histoire d'un groupe d'amies travaillant dans une usine d'armement et qui décident de devenir colocataires pour s'entraider financièrement et personnellement. La narration voit quelques flash-backs assez longs mais pas très intéressants, développant la romance entre le personnage féminin principal et son mari. Malheureusement on se rend compte rapidement que le propos social sur ces femmes travaillant à l'effort de guerre n'est que superficiel, c'est vite bazardé avec deux ou trois petites scènes à l'usine le scénariste préférant raconter les déboires sentimentaux et mélodramatiques de ces personnages féminins mais ceux-ci sont comme souvent à l'époque traité naïvement ! On dirait des petites filles, des êtres aux cervelles futiles ne pensant qu'au bien-être de leur époux partis à la guerre (la prestation de Ginger Rogers n'arrange rien !), il y a même une scène absolument indescriptible, montrant une punition du Destin lorsque l'une d'entre elle décide de sortir avec un homme sanctionnée immédiatement en entendant à la radio que son mari est porté disparu !