"Sarah Connor ? - C'est à côté."

Enfin une critique objective de ma part ! Du moins je vais essayer...

J'avoue déjà que la saga des Terminator ne m'a jamais réellement attirée. On ne peut pas dire que ça fasse partie de ma zone de confort cinématographique. Et puis j'avoue qu'à une certaine période j'étais quand même du genre à vouloir coller des tartes à quiconque me dirait du bien de ce genre de film parce pour moi, c'était "pas du vrai cinéma"...Voyez un peu l'ouverture d'esprit...Ouais j'étais quand même une sacrée connasse, ouais.
Cependant, j'ai eu la chance de rencontrer un jeune homme doté d'une ouverture d'esprit hors du commun et qui m'a un peu poussé au cul pour regarder des films qui sortaient de mes goûts ordinaires. Je me suis donc farcie (non sans indigestion sur la fin parce que s'enchaîner les 5 reste une expérience assez lourde) la saga complète en 2 jours. Sachant que j'avais déjà tenté la chose il y a un petit moment mais que je m'étais arrêtée au second volet. C'était donc à la fois une redécouverte ET une découverte pour moi. Et puis il faut dire aussi que jusqu'à il y a à peu près 1 an de ça, je ne connaissais de Terminator que la référence dans La Cité de la peur (d'ailleurs si vous aviez capté la référence dans le titre, considérez que je vous aime bien).

Bref, lançons-nous.
Est-il bien nécessaire de rappeler l'histoire que tout le monde connaît ? Non. Mais je le fais quand même parce que je fais ce que je veux.
Terminator nous raconte l'histoire d'un bon gros robot bien baraqué venu d'un futur apocalyptique dans lequel les machines se sont "un peu" rebellées (comprendre = buttent tout ce qui est fait de chair, d'os et de libre arbitre) et qui vient pas trop trop en paix. En fait, il a été envoyé pour butter la future mère du futur chef de la Résistance humaine contre les machines. SAUF QUE un gentil monsieur a été envoyé en même temps que lui par les humains pour protéger la futur maman du futur chef (ça fait beaucoup de "futur"). C'est clair, non ?

Alors, comme je l'ai déjà dit, je partais moyennement confiante, et j'avais tort.
Je m'attendais vraiment à un film un peu bourrin PIF PAF POUF KABOUM mais finalement...bah c'est un peu le cas mais pas tant que ça. C'est beaucoup plus profond que je le pensais et j'ai vraiment passé un bon moment (Et puis ne vous méprenez pas, il y a pas mal de films un peu bourrins que j'adore, je suis très mal placée pour en dire du mal).
Schwarzenegger en machine est quand même à fond dans son personnage et il interprète la machine avec une froideur et une absence totale d'expression assez sympa.
Linda Hamilton fait bien le taf (on passera outre sa coupe de cheveux absolument immonde) et elle incarne une Sarah Connor toute en nuances, de la petite nana fragile et naïve à la SuperGirl badass au possible et presque fataliste. J'ai beaucoup apprécié cette évolution.
Les relations entre les personnages principaux et secondaires sont également assez cools et ça permet d'apporter un peu de légèreté et parfois de l'humour dans ce film qui est dans l'ensemble plutôt intense.
La BO, marquante, est vraiment adaptée et tellement culte aujourd'hui qu'il est difficile de ne pas l'apprécier un minimum.
Les effets spéciaux ont certes vieilli mais ça reste de la qualité assez indéniable (j'ai quand même eu du mal avec le passage en stop-motion dans lequel on voit le squelette du Terminator marcher mais bon...je remets ça dans le contexte de l'époque et je me dis que ça devait être assez bluffant à ce moment là, donc ça serait idiot de ma part de critiquer négativement ce détail).
Ceci dit, le petit côté vintage du film lui donne un aspect plutôt agréable et ça arrive à nous plonger un peu dans la bonne grosse période 80's comme on l'aime.
A part à ça, le scénario est assez abouti, ça tient bien debout et ça se suit bien. J'ai vraiment eu aucun mal à accrocher.

En bref, c'est badass, c'est cool, je comprends totalement pourquoi ce film a marqué et marque encore le public et pourquoi il est devenu culte et enfin merci à mon chéri d'avoir su m'ouvrir l'esprit et d'avoir réussi à me le faire revoir.
(Bon finalement cette critique n'était pas objective...tant pis !)