Terracotta Warriors fleure bon les années 80 à travers l'atmosphère qu'il dégage et les musiques utilisées, mais aussi pour sa dimension aventureuse qui s'inspire beaucoup de ce que faisait le cinéma de divertissement américain à cette époque.


Ce film original est un peu le pendant asiatique de Retour vers le futur, sorti cinq ans plus tôt. Celui-ci fait aussi penser aux Indiana Jones, notamment dans les dernières séquences qui se déroulent dans un tombeau piégé, mais également aux Visiteurs pour son aspect comique (car un ancêtre parachuté dans le présent, c'est toujours le choc des époques assuré).


C'est dommage que la première partie du film, ayant pour cadre l'antiquité, soit la moins réussie, notamment pour son manque de rythme et sa musique qui ne s'arrête jamais. Puis quand débute la suivante dans les années 30, cela reste encore moyen même si ça s'améliore un peu. Le ton change aussi radicalement, passant du grave au léger. Il faut donc attendre que le héros "arrive" à cette époque pour que tout change et que l'histoire devienne réellement captivante. Il est clair que celle-ci est un peu longue à se mettre en place, mais après ce n'est que du bonheur.


Les moyens techniques sont importants et cela se voit pratiquement à chaque plan, avec des décors soignés (mention spéciale à l'esthétisme très "film noir" des scènes se passant dans les années 30) et des effets spéciaux convaincants. Cela garantit d'autant plus un (grand) spectacle de qualité.


À noter que ce film réuni à l'écran la sublime Gong Li (même si je la préfère plus âgée) et son ancien mari Zhang Yimou, réalisateur de films à succès dont le génial La Cité interdite, qui pour l'occasion passe devant la caméra de Ching Siu-Tung.


Terracotta Warriors réussi une alchimie originale, en mélangent la grande aventure à l'américaine avec le charme et la poésie du cinéma asiatique. Sans parler du mélange des genres entre péplum, fantastique, comédie, romance, aventure et action (rien que ça). Cette histoire d'amour à travers le temps et les réincarnations est une curiosité des plus rafraîchissantes qui vaut le détour.

Libellool
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le 14 févr. 2015

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