"écrit, réalisé et raconté par Michel Lerokourez". Moguls hollywoodiens et effort de guerre.

Vu sur la chaine OCS Géant, mon texte n'est pas du tout une critique, juste deux ou trois infos sur des centaines que contient ce travail riche en archives, photos et infos.

Je l'ai finalement aimé mais à mon premier essai, il m'avait semblé très plan-plan et trop chronologique. Mais il est finalement très pédagogique, plein d'infos que beaucoup auront déjà croisées mais je les avais oubliées quasi toutes.

SC et certains programmes télé disent qu'il est "réalisé par (un) Dominique Bigle" mais je ne le vois pas au générique: je vois "écrit, réalisé et raconté par Michel Lerokourez"

(très très belle voix d'ailleurs).

Le seul "Bigle" que je trouve au générique est sous: "services juridiques" et c'est un "Gérard Bigle".

Et je préfère le résumé trouvé sous www.petit-bulletin.fr/lyon/agenda:

_"Terre promise - Le Rêve américain

Film de Michel Lerokourez (EU, 1h50)

sortie nationale : Mercredi 7 octobre 2020

Terre promise - Le Rêve américain retrace l’histoire des fameux moguls hollywoodiens et celle des studios : leur création, leur domination planétaire, jusqu'à leur effondrement dans les années 60. Le documentaire de Michel Lerokourez analyse l’attitude de ces hommes face à la montée du fascisme, du nazisme et du communisme, au cours des bouleversements majeurs du XXe siècle."

• Ils signalent qu'au début de la guerre, les producteurs d'Hollywood se font faire des uniformes et paradent avec, sur les plateaux où ils font en effet tourner des films patriotiques. Mais je trouve assez gonflé que ces gros culs de plomb dont beaucoup ont passé la guerre à se faire sucer, osent porter sans vergogne des panoplies de soldats.
• ça me rappelle que je suis en train de rattraper la série d'amusants films 'The Thin Man' réalisés au début par W.S. Van Dyke qui devient soudain au générique de celui sorti en 1941: "Major W.S. Van Dyke"...

Je retiens aussi des passages et infos que la voix de Michel Lerokourez me fait imaginer comme des vrais scène de films non tournés ou de la série Succession:

• Notamment celle où un des Moguls impose son fils au conseil d'administration puis il le trouve finalement tellement nul (à tort ou à raison) qu'il le vire violemment et l'humilie tellement devant les autres que la maman du garçon, dont le mogul est séparé, va elle-même faire virer le père odieux. Il avait oublié qu'elle possède des actions clé.

• Une autre scène de séries et films est lorsqu'un des frères Warner, Jack, décide de vendre sans avertir sa famille une partie de l'héritage (un catalogue de films) et de le vendre pour pas cher, car il avait besoin de cash. Et pour cause, les frères se disputant, acceptent de tous tout vendre à une banque, sauf que Jack Warner secrètement utilisait son cash pour acheter en coulisses anonymement les parts de ses frères...il devient alors le Mogul de tout, tout seul...je genre d'entourloupe qu'on voit dans Succession. Mais c'est pas fini, Jack pour fêter tout ça, passe encore son temps dans ses maisons dans le Sud de la France, au cap d'Antibes. Pendant que son frère abasourdi et déçu par la trahison en meurt d'une crise cardiaque. Le doc affirme que Jack refuse alors d'écourter ses vacances pour assister à l'enterrement. Ces infos sont accompagnées de photos épatantes, hilarantes, où tous arborent de larges sourires aux dents extrêmement blanches et énormissimes gros cigares. Le culot de Jack Warner m'a non seulement fait resurgir le magnat joué par Brian Cox dans Succession mais son attitude envers la mort de son frère m'a fait projeter dans mon cinéma intérieur la scène entre les frères Duke joués par Ralph Bellamy et Don Ameche qui n'a rien à faire que son frère fasse une crise cardiaque...(je ne savais alors pas que l'hilarant Un Fauteuil pour deux n'était pas qu'une caricature!)

(Ce documentaire de Michel Lerokourez est bien plus riche que ces quelques infos: le parcours de certains de ces moguls à Hollywood me rappelle l'expression anglaise Rags to riches, passer de porter des haillons à la richesse).