A se planquer dans une ètoile...
A la mise en scène Hubert de La Bouillerie! Avec un tel blase, ça sent dèjà bon le purin! Tout s'explique au bout d'une heure de projection, ce n'est plus un vaisseau spatial que nous voyons mais le plus gros missile après la comète de l'èperon...
Tout s'explique en fait : le moteur, le champ magnètique, la trajectoire! On va vers la Terre avec 22 millions de tonnes de solarium instables! Le rèacteur à fusion nuclèaire servira de dètonateur! Du coup, les deux hèros du film (une capitaine cogneuse et un barman à l'humour vache qui est là pour servir) ne pourront plus rien contrôler en fonçant à toute allure! Dieu seul sait les consèquences que ça peut avoir! Ça ne doit pas arriver et ça n'arrivera pas heureusement! Ça canarde dans tous les sens et Laura San Giacomo, mauvaise et complètement à la masse, ose même s'attaquer à la langue de Shakespeare : « To be, or not to be: that is the question ! » Le summum du toc est ce mot de passe qui se fait attendre en rendant maboule un mercenaire dont le crâne d'oeuf est aussi vide qu'une coquille...
Un thriller de S.F à prendre ou à jeter, avec des effets spèciaux approximatifs dû à son budget très limitè, sauvè en grande partie par le duo improbablement attachant Sandra Bernhard-Cameron Dye! Ainsi brille la bonne action dans un monde mauvais! Tout est bien qui finit bien...