6,5/10 L'auto-remake de Roland West est formellement si dynamique que c'est à se demander comment il a pu acquérir tant de talent dans les quatre petites années séparant The Bat Whispers de l'assez médiocre et très rigide The Bat. Le réalisateur et son chef opérateur ont manifestement vu tout le cinéma expressionniste allemand et observé toutes les machineries américaines entretemps pour proposer ces amples travelings et ces angles inquiétants qui mettent particulièrement bien en valeur les maquettes gothiques, principalement au début du film - un peu moins une fois qu'on arrive au manoir. Une bonne surprise, et définitivement une inspiration visuelle pour les premières aventures de Batman et pour Burton.