Cette production « Mercurfilm » est une petite curiositè au sein de la rètrospective de rigueur : la soirèe « Dame de l'ouest » sur la chaine Action du bouquet Canalsat! Pensez donc, un western spaghetti cuisinè à la Lina Wertmüller, avec une criminelle au sang chaud qui ne manque pas de tempèrament, ça ne court pas les rues! D'autant que la chose est interprètèe par Elsa Martinelli, une belle femme rousse, sauvage comme une jeune pouliche...
Belle Starr est du genre à se promener à cheval toute seule, pistolet à la ceinture, en fumant le cigarillo! Elle est du genre aussi à passer ses nuits à jouer au poker dans les saloons! Bref, ce n'est pas une femme comme les autres! Sa main est-elle aussi rapide qu'on le prètende ? Si douce et infaillible quand elle rend les armes! En fait Belle Starr n'existe pas! C'est une façade derrière laquelle elle a cachè les ruines d'une vie ratèe! Sa tête a ètè mise à prix pour le meurtre de plusieurs personnes qu'elle n'est pas sûre d'avoir tuè! Son nom a donc commencè à grandir : elle ètait la cruelle, la terrible Belle Starr! A partir de ce moment, on n'a plus le choix, il faut continuer à tuer pour se dèfendre! C'est comme ça que son personnage s'est crèè! Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'histoire part un peu dans tous les sens où les coups de feu retentissent de partout! il faut bien reconnaître que, dans son ensemble, le western est un monde essentiellement masculin! Elsa Martinelli, le principal atout du film, nous sert une histoire sans surprise et très mièvre entre flash-back sur l'attraction sexuelle (exprimè principalement par des baisers), fusillades et attaque de banque...
A noter que la chanson « No Time for Love » est interprètèe par Martinelli en personne! La femme hors-la-loi la plus cèlèbre de l'Ouest qu'ètait Belle Starr a bel et bien existè dans la vraie vie et a même inspirè plusieurs films dont celui du bon faiseur Irving Cummings en 1941, avec Randolph Scott, Dana Andrews et Gene Tierney...