Vous ai-je dit tout le bien que je pensais de Mismatched couples, devenu depuis une référence du dictionnaire classique d'Adobarbu ? J'ai dû le dire quelque part... Mais j'ai comme l'impression qu'il faut insister et parler à nouveau de The Big Deal, comme il faudrait parler de Eagle shooting heroes ou de Future cops ou de Hong Kong Godfather même, ou carrément Fatal termination, et de tant d'autres... Mmmh, Recentrons.
J'ai vu The Big Deal avec entre autres mes deux camarades ici-présents qui ont déjà goulument posé leur critique depuis un certain moment. La séance eu lieu lors de nos légendaires week-end Bis où Ryo tenta la surprise de fin de tournoi en présentant ce mystérieux The Big deal comme inattaquable, soit disant le banco...
Pendant ces week-ends Bis, Chacun ramenait ses meilleurs extraits et films entiers un maximum Bis et introuvables avec élection finale souvent évidente de par le plaisir collectif passé devant les vainqueurs. 48h non stop de bisseries made in Hong Kong (et de versus fighting sur Garou accessoirement... RB2 ça marche aussi).
Il faut le dire, partir en quête de bis hongkongais en 2005, c'était pas du 1 clic et c'est bon. Ici, c'est particulièrement vrai puisque c'était même un des plus durs à trouver et seule une poignée de fanatiques avaient pu mettre les yeux sur cette pépite enfouie (je ne vous précise pas qui...).
En ressortant de ce film, nous amoureux de cingleries hongkongaises, avions pris notre plus grosse claque de n'importe quoi collectif pour un long moment, bien échaudés par la multitude d'extraits déviants et nawakesques et la dose de tout un tas de trucs ingérés qui avaient précédés la grosse affaire.
Les critiques ici présentes sont donc à vos risques et périls... L'humour ultra gras, pas ultra bright non, cantonais est dans la place. Pour les plus innocents, passez plus raisonnablement par la case Stephen Chow.
Mais bordel, c'est tellement n'importe quoi !!!
J'y avais aussi été de mon petit mot doux pour faire honneur à cette pomme d'amour :
L'Everest du Mo Lei Tau !
Coup de coeur inargumentable par excellence. Impossible ne serait-ce que tenter de décrire ce qui peut se passer dans cette fusée lancée dés la première seconde qui ne cesse de gravir les échelons de la comédie la plus tarée du ciné HK avec un rythme épuisant qui défie les lois de la nature. Plaisir ultime avec une bande d’énervés fans de Yukari Oshima, Moon Lee, Sibelle Hu, Yuen Cheung Yan et Yuen Wah entre autres, qui boivent sans la plus petite baisse de régime, les yeux sidérés, un geyser, que dis-je une éruption, une éjaculation chevaline de parodies et de débilités ultimes interprétées par les prêtresses du genre Girls With Guns bien grave et noir qui pètent ici littéralement les plombs dans un festival reléguant tout autre concurrent au rang de petit joueur.
Plus encore, Yuen Cheung Yan chorégraphie avec le soin habituel les combats plutôt réguliers qui n’ont pas à rougir des précédents films très sérieux de l’équipe. Wong Chun Yeung réalise et décide simplement de péter un câble (aussi) plus haut que quiconque ! Lui le spécialiste du Girls With Guns haineux tel Devil Hunters nous offre ici une bombe débile et débridée absolument incroyable !
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