Le plat de résistance après "Inside job"

On ne parlera surtout pas du sous-titre français "Le casse du siècle", bidon, racoleur et hors-sujet.
Mais bien de la fiction en soit, adaptée de faits réels, (D'où le titre de la critique, qui vous invite à aller voir le docu. "Inside Job" qui traite du même sujet)
Donc, "The big short" a : un casting honorable, un montage original et nerveux, des coups de théâtres embarqués sur un "rollercoaster" et un casse-tête lexicale financier à base de triple "A", de "CBS" sur place ou synthétisé et d'autres termes qui vous feront mettre sur pause et lancer une recherche Internet en plein milieu du film (Sauf si vous avez vu "Inside Job", mais ça on l'a déjà dit...)
Ici, on comprend l'importance des événements qui se déroule dans le film, mais pas trop comment cela fonctionne, du coup le spectateur qui s'attend à voir "Le casse du siècle" ben il est bien paumé, et il comprend pas mieux la crise de 2008, car oui il s'agit de la crise immobilière de 2008, celle qui a eu un effet désastreux sur l'économie mondiale.
Bref, on suit, à travers 2h10 de film, des gestionnaires de fonds, un trader et des investisseurs qui voient arriver cette crise à grand pas et tout balayer sur son passage. Et qui essaient de prévenir, en vain, les banquiers et les agents de l'Etat /Ou de se faire un maximum de fric, tant que la bourse de Wall street tient debout.

Je ne vais pas vous en dire plus, mais si comme moi vous avez envie de passer une soirée à maudire l'humanité, en bien enchaînez-vous "Inside job" puis The big short (Avec 2-3 recherches sur Internet entre les deux films), et découvrez cette religion qu'est le Capitalisme et le visage de ses acteurs principaux.

Monde de merde...