Comment je m'appelle déjà, ou de la pertinence des pouvoirs nolaniens.
Ouh bigre de bigre. Bion, ça risque de faire gentiment mal ça. Je m'appelle comment encore?
Le pouvoir d'effacer tout ton être en sortant du cinéma, je ne connais qu'une personne qui l'ait. Christopher Nolan. Après Inception, le film qui te faisait faire des cauchemars remplis de Marion Cotillard, voici The Dark Knight rises, le film qui te donne envie de sauter au cou de Tom Hardy simplement pour le fait d'exister.
Un casting de bases, voilà ce qu'il y a réuni, Nolan, dans son blockbuster ressemblant méchamment à un film d'auteur dans le nombre incommensurable de messages qu'il fait passer.
Christian Bale, qui habite son personnage autant que Robert Downey jr avec son Tony Stark, décidément bien pâle à côté de ce Bruce Wayne capable de s'introspecter pendant 2h44.
Anne Hathaway, féline et sublime de contradictions en une Selina Kyle ne reniant pas ses origines Pfeifferiennes.
Gary Oldman, Morgan Freeman et Michael Caine, ces hommes incapables de mal jouer.
Marion Cotillard, qui ne sait même pas se doubler elle-même, et qui donne envie de se facepalmer toutes les 5 secondes.
Tom Hardy donc, la force tranquille et le charisme de John Wayne, la classe britannique en plus, qui donne à son Bane le pouvoir de nous foutre des frissons de malade et en même temps de nous faire pleurer.
Et Joseph Gordon-Levitt, celui qui, on ne le dira jamais assez, joue tellement bien que ça fait peur. Son Blake, je le sentais depuis le début, aurait dû s'appeler Robin. Ben en fait, c'est fait.
Une déconstruction en profondeur, une inception comme seul Chris peut en faire, le tout porté par la musique qui donne mal aux tripes de cet OVNI de Zimmer.
Rien à jeter. Tout à garder enfoui bien profond dans sa mémoire.
La seule trilogie qui est un pur bijou. Aucun des trois films ne se marche dessus. Une saga initiatique à regarder encore dans 20 ou 30 ans, en sirotant un bon jus d'orange et en remerciant le ciel de nous avoir donné Christopher Nolan.
Et ses muses. Christian, découvert dans The Prestige, sublimissime anglish exilé, Tom et Jospeh, découverts dans Inception, ou encore sa biche Cotillard, qui même si je ne la supporte pas, donne finalement peut-être bien envie aux réalisateurs de lui écrire des films.
Le premier qui dit "reboot", je le flingue.