Ayant revu le second opus l’après-midi avant même l’avant-première du troisième (et dernier) volet de la trilogie signée Nolan. Les frissons étaient toujours au rendez-vous. L’interprétation du Joker par Heath Ledger, la noirceur du film et de ses thèmes, l’histoire… Tout était fait pour que le spectateur en prenne plein la vue et c’était pari gagné. Tout le monde attendait Nolan avec un fusil pointé sur sa tête, il fallait qu’il écrive la conclusion que tout le monde attendait… Et si c’était ça, le problème ?
The Dark Knight Rises n’est qu’une succession d’explosions à la Transformers. La comparaison entre le film de Nolan et de Bay ne s’arrête pas là, car les personnages (même les principaux) n’ont aucune profondeur. Bane a le charisme d’une huître, Catwoman est transparente et si Batman n’avait pas été au moins vingt minutes dans le film, je me serais cru dans la franchise de Michael Bay. Les personnages sont trop nombreux et ça donne des personnages brouillons.
Avec The Dark Knight Rises, Christopher Nolan essaye de résoudre les énigmes que laissaient les deux précédents volets. Il rajoute cependant encore d’autres histoires, ce qui rend ce troisième volet sans saveur et sans intérêt, car tout est mélangé et à la fin on n’y comprend plus rien. Ces imbriquements d’histoires étaient parfaitement réalisés dans son dernier film Inception. On se demande si Nolan a eu des soucis pour écrire la fin de cette trilogie.
La fin du film n’est guère alléchante, les 15 dernières minutes sont amères et niais à souhait. D’ailleurs, la fin est devinable dès les vingt premières minutes du film. Comme quoi, il ne fallait pas attendre 2H45 pour voir que Batman est mort dans mon cœur.