Batman, je te Ban ! ou pas
Alors, alors reprenons mes notations : Begins, 5/10. The Dark Knight 5/10. Celui-ci 8/10. 8/10 ? Tiens, il y a une chauve -souris dans le potage. Et pourquoi donc un 8/10 ? Hein pourquoi ?
Et bien j'ai été happé du début à la fin. Fini le syndrome Pirates des Caraïbes 3 (voir ma critique de The Dark Knight pour comprendre) qui avait tant gâché mon plaisir dans le précédent volet. Ici l'équilibre est juste.
Commençons par ce qui fâche.
Marion Cottillard. Worth death ever !
Voilà, ça c'est fait.
Ah et puis peut être un grand nombre de facilités (Batman n’est qu’un homme rappelons-le. Ce n’est pas un mutant. Et pourtant il se remet de ses vilaines groooosses blessures à une vitesse dépassant l’entendement), incohérences (la scène d’intro a beau être –à mon sens-excellente, elle est totalement illogique. Je me suis même surpris à me demander pourquoi ? Quel est l’intérêt à part nous présenter Bane ? ) qui pour un film se voulant « réaliste » et sombre font un peu tâche (et puis décidément un Cilian Murphy totalement sous exploité, à se demander ce qu’il fait ici.)
Cependant, quel plaisir.
A commencer par Bruce Wayne /Batman en premier chef. Oui, celui qui m’avait passablement ennuyé lors des précédents épisodes m’a intéressé, captivé. Ceci est déjà énorme pour un film dont il est censé être le héros je le rappelle)
Bane, le méchant. Alors là, je dis bravo. Je standing ovation tout seul. Un mec avec un masque lui recouvrant les trois-quarts du visage qui réussit à faire passer autant d’émotion…franchement ? J’adore.
Sa voix (en VO, je ne sais pas ce qu’elle donne en VF), son regard, ses attitudes. Excellent. Alors certes ce n’est pas du Joker mais. Ah mais tient, ce ne sont absolument pas les même personnages. Il n’ont absolument pas le même caractère, la même pathologie, la même stature… Le joker était fabuleux mais cannibalisait le film. Bane est excellent et en impose et surtout il permet à chacun d’exister. J’ai éprouvé du plaisir dans cette confrontation physique et psychologique.
Catwoman. Elle, franchement, il y avait de quoi avoir peur. Anne Hattaway n’est pas spécialement l’actrice que j’affectionne. Et puis passer après Michelle Pfeifer – oui, j’occulte volontairement Halle Berry, ce film n’existe pas ! – il fallait avoir du cran. Et elle s’en sort bien la bougresse. Manipulatrice, égoïste, vénal, féline, sexy… un grand oui.
Joseph Gordon Lewis en bleusaille fouinant où il faut est très bien également.
Pour les anciens, que du bon avec un Caine réussissant le tour de forme de me faire piquer les yeux (mais je n’ai pas pleuré hein..chui un mec un vrai …hum), Un Morgan Freeman fidèle à lui-même en Lucius Fox et bien sûr Gary Oldman en Gordon toujours aussi impeccable.
Les 2h45 sont passées comme une lettre à la poste (euh…enfin en chronopost quoi).
Merci Batou. J’ai vraiment apprécié ce dernier volet.