Wayne lève toi et danse avec la vie...
Je m'en veux un peu de ce 9 exagéré. The Dark Knight mérite plus que lui je pense. Mais les défauts de Rises font sa force.
Il s'oriente vers plus d'action que son prédécesseur, permettant de profiter d'un minimum de spectaculaire et du côté action et blockbuster qu'on associe à ce genre de film aujourd'hui. En cela The Dark Knight n'est pas un film agréable et fun à regarder. Même si il créé quelque chose de puissant par rapport au justicier, je n'aurais aucun plaisir à me le lancer un aprem' pour passer le temps. The Dark Knight Rises, c'est presque sûr, est un film que je me passerai sans problème à Noël ou en vacances. C'est un long film dont je n'ai pas vu le temps passer, que je chercherais à revoir en VF comme si il passait à la télé, parce que la voix de Bane est géniale et me fait froid dans le dos, et parce qu'il a ce truc que je ne saurais expliquer.
Voilà, il a ce truc de Grand Classique qui repasse tous les ans, sur lequel on aimerait se dire qu'il a mal vieilli, ou que les personnages sont débiles, mais qu'on adore revoir. Il mélange maladroitement l'étriqué The Dark Knight et l'intelligent Batman Begins, ce qui en fait une espèce de compromis idéal pour finir un trilogie. L'ouverture trop frustrante de la fin me fait me dire que c'était la meilleure façon de terminer cette histoire, ça fait germer quelques idées dans mon cerveau bon public qui ne connaît pas trop les comics. J'aurais toujours en mémoire les courbes d'Anne Hattaway sur le Bat-Pod, le superbe combat entre Bane et Batman, l'escalade de Bruce Wayne dans le cachot... quelque part, la poursuite finale avec le nouveau joujou signé Fox... Tant de scènes que je n'ai pu savourer avec The Dark Knight.
The Dark Knight Rises questionne le super-héros, à l'image d'un Spider-man 2 ou d'un Watchmen, en rendant un peu à Batman ce qu'Heath Ledger lui avait pris sur The Dark Knight. Il souffrira sans doute longtemps de ses défauts, et de la trop grande popularité du 2ème volet pour être reléguer à un rang moindre que ce qu'il mérite.
J'ai pris mon pied. Quelque chose de violent. Et profites-en car je ne le dirai pas tous les jours : Merci Christopher.