The Dark Knight Rises par Sophia
Nolan développe son talent pour terminer sa saga Batman dans un film épique, rythmé, mais toujours trop bavard. Le thème n'en est pas moins intéressant, même si le film n'est finalement que la conclusion de Batman Beguins, ni plus ni moins. Dans le camp des méchants on a le retour de la ligue des ombres, l'arrivée de Bane qui nous fait caresser le rêve d'une révolution. Ancré dans l'actualité, le film surfe sur la vague sociale avec succès bien que le propos pourrait être plus approfondis. Dans le camp des gentils, un Gordon usé et fatigué, un Alfred inquiet et un Batman au bout du rouleau et suicidaire. Cependant les personnages sont sans nul doute le véritable sujet du film. Nos héros doivent soutenir un système en lequel ils ne croient plus, la société moderne et ses dérapages, face à une menace inconnue, c'est bien gentil la révolution, mais qui la mène? L'histoire a montré que les révolutions ne servaient pas le peuple. Espoir illusoir, voilà le discourt que tient Bane. La rédemption est la ligne de Batman, l'espoir d'une paix d'esprit. Seule déception, une fin trop abrupte encore une fois, mais beaucoup de finesse et de subtilité durant tout le film, et un développement soigné de chaque antagoniste. Bon film sans être un chef d'oeuvre, c'est une belle petite trilogie.