Pompeux. Condescendant. Faussement malin. Surtout fainéant. Se moque du genre et de nous?

Quel gâchis de moyens! Jouet cassé d'enfant gâté qui joue plutôt avec les emballages que le contenu...
Après Cowboys & Envahisseurs, Zombies & Envahisseurs? ...en moins bien.
Un des pires rôles de Tilda Swinton avec sa tête de Legolas Albinos...en samouraï très mou.
Si c'est un film de zombies, c'est nul.
Si c'est une parodie, c'est pire.
Si c'est une métaphore, c'est une parodie médiocre de parabole et sous sous copie.

Mon texte n'est juste qu'une humeur, pas une critique: de la même manière que ce film n'en est pas un non plus. La section ciné de mon lycée local fait sans doute aussi bien avec plus de passion: j'ai vu un court métrage avec des zombies d'un membre de SC, dont le nom m'échappe à cette seconde, bien plus fun que cet objet...

Oser faire allusion au décédé George A. Romero qui ne peut pas se défendre... en le citant avec, entre autres, une soi-disant voiture iconique... me fait penser à ces citations qu'on forçait au lycée dans des copies de philo ou de Français pour faire bien, mais copies qui sont quand même nulles au final.
Lors de la scène avec le couple de golfeurs qui ouvrent leur yeux, l'ersatz de 'Bowie/Homme qui venait d'ailleurs' leur applique, avant de leur couper la tête,
un maquillage arc-en-ciel: fait il allusion à Divine de John Waters???

Dans le générique de fin, il remercie encore George Romero et autre autres: Jean cirage de chaussures Labadie, Reinhard nez marron Brundig , Sam Raimi, David Cronenberg, Bruce Campbell, Wu-Tang Clan, "would anyone object if I gave another credit to Atilla Yücer..."

Il peut copier et citer autant qu'il veut le Jimbo Jarmusch et avoir des fanzouzes ensectés qui ont perdu tout sens commun et objectivité par amour, dont je faisais tant partie...mes écailles ont fini par tomber des yeux.
Il semble devenir un rentier, à double discours, pour pouvoir répondre à toutes les formes de déceptions et critiques. Préparé comme un vendeur de voiture avec son argumentaire bidon:
_si c'est nul, c'est fait exprès.
_SI c'est pas drôle, c'est fait exprès..."il y a quand même Bill Murray"!
Ce Jarmusch fainéant a gâché mon Bill Murray...l'as pris et l'as rincé...c'est normal, il n'a "pas eu le script complet" :)

J'ai une pensée pour les réalisateurs et scénaristes débutants qui travaillent eux dur,
et je plains les Pauvres distributeurs de ce film en salle.

Je le ressens aussi en proportion de son potentiel et de la prestigieuse distribution dont il disposait.
Je le ressens aussi en le comparant à ce que des auteurs pauvres font et transpirent comme bien meilleures oeuvres avec 10 000 fois moins de moyens:
par exemple, le sous estimé modeste film arrivant à mieux que prévu, 'Dernier Soleil' d'un Etienne Constantinesco.
ou en film de zombies, l'inconnu Zombie romantique, 'Colin', d'un Marc Price.

Que Jim Jarmusch mange ses morts!
Il se fout de la gueule de "Hipsters de Cleveland", mais qu'il s'astique bien avec la poutre de son oeil et leur laisse leurs pauvres pailles de diversifiés...c'est lui le bobo-woke-moqueur-sarcastique-ironico-pédant-mais aware-du-film-dans-le-film-qui-dénonce-dur-tout-en-en croquant-dur-aussi.

Heureusement Jean François Stevenin double Tom Waits ce qui rend VF aussi bonne que VO.
Heureusement que Tom Waits me rappelle un de ses fans que j'aimais bien: un Robin Saunders, entre autres coach d'athlètes, réputé et aimé, dont la mort avait surpris tout le monde.

Que les SDF et ermites mangent Jim Jarmusch!
Lui et ses faux vrais faux placements de produits de 'vieilles pompes à merde' hypocrite.
La smart n'a de smart que les lettres qui forment le mot...smart.

Pour sa défense, j'avoue que je déteste assez la répétition dans les films: revoir des scènes; avoir des personnes qui expliquent à un autre et décrivent ce que je viens de voir.
Ici, dés le début, c'est le festival de la répétition, du remplissage...on voit 3 fois au sol les premiers morts dans le Dinner.
On entend vite 3 fois la chanson qui devient lourdingue.
J'ai arrêté de compter le nombre de fois où le tronc d'arbre à forme humaine et à tête de hache, répète sans arrêt "que ça va mal finir"
même son boss lui dit "qu'il est en boucle",
mais c'est pas parcequ'il le dit, que c'est pas vrai.
C'était ma première leçon lors de mon tout premier stage en entreprise: j'ai dit que j'étais nul sur un truc, et ma boss, Paula Brown a souri, et m'a rappelé que "c'est pas parce que tu le dis, que c'est pas vrai"...
Donc oui, Adam Driver, version indienne de jeune frère de Val Kilmer, est en putain "de boucle".

Ceux qui ont adoré ce film, peuvent aller revoir s'ils ont mis des mauvaises notes à nos gentils 'Gendarmes et les Extra-terrestres'...eux locaux, mais certes sans Chloë cool-adoubées Sevigny et autres Selena Gomez...

Un film qui commence par des acteurs ayant littéralement les mains dans les poches, ce qui aura finalement été le ton et mon sentiment général ensuite...ça sent le gâchis de super matériel/casting/budget bien énervant...

« Je ne suis pas en colère, je suis déçu, tu peux mieux faire... »