Le paradis des travailleurs
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Bien noté et bien interprété mais dur dur .. IL s'agit de l'histoire d'1 homme Jussi Ketola, raflé pour alimenter les kolkhozes soviétiques. Des millions de migrants venu du Canada, des États Unis et de différents pays d'Europe pour construire le nouveau pays Soviétique et réaliser le rêve d'une société idéale. Certains, trompés, sont venue bénévolement, d'autres ont été enrôlés de force par leur propres nationaux. Ce fut le cas de Jussi Ketola dont ce film raconte l'histoire. Un film dur reflétant une réalité non moins dure de personnes venant construire un rêve et qui ont trouvé l'enfer, victimes de la paranoïa de Staline et de ses sbires.
Sidse Babett Knudsen nous montre encore une facette de son talent multiple. Les acteurs finlandais et estoniens gagnent à être connu du grand public, chacun nous bluffe par la crédibilité de leur personnage. Hannu Pekka Björkman est excellent en parfait salaud mais il est hélas, du moins dans le cinéma finlandais, un peu trop cantonné à ce genre de rôles tout comme le personnage du Pasteur qu’il incarne dans le film ”Sous l’étoile polaire” tiré de l’oeuvre de Väinö Linna. Ikitie ”The Eternal Road” s’inscrit dans la trilogie adaptée du roman D’Antti Tuuri ou l’on retrouve le héros, Jussi Ketola qui, rentré des USA ou il travailla comme bâtisseur et mineur. Jussi, exploite la ferme familiale avec sa famille dans une Finlande qui se relève de la guerre civile qui opposa les blancs et les rouges. C’est un homme de principe, fort d’une philosophie non violente et qui ne rêve que de paix. Son statue de héros de la dernière guerre n’intéresse pas les recruteurs de Kosola, qui sans ménagements l’emmène sous le couvert d’une fausse identité, le force à s’intégrer dans un groupe de migrants américains et canadiens eux aussi a la poursuite du rêve socialiste. Jussi se doit de faire son rapport au GPU.
Jussi parviendra à s’échapper pour rentrer en Finlande, à l’aube de la 2eme guerre mondiale ..
Le cinéma finlandais gagne à être connu mais hélas, à part certains noms comme Kaurismäki, les autres réalisateurs, même talentueux se bornent trop à faire un cinéma qui reste assez local. Ils ont malheureusement tendance à se copier les uns les autres, même type de prises de vue, générique similaire, musique en sourdine avec survol de paysages.. Les réalisateurs finlandais gagneraient à personnaliser leurs oeuvres car ne vous y fiez pas, ce petit pays a du potentiel
Créée
le 11 oct. 2017
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2 j'aime
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