« The Express » est, sur de nombreux points, une incontestable réussite qui va au delà de la réalisation platonique purement artistique. Plusieurs points attestent très largement de cette revendication humaine et réaliste à commencer par un travail quasiment irréprochable sur le fond comme sur la forme, une mise en abîme du biopic fastidieux et de son message d’espérance, en passant par le démantèlement de toute pièce de nombreux préjugés allant à l’encontre de l’utilité d’un drame sportif. Le réalisateur du populaire « Le Collectionneur » (1997) peut être fier de son film qui n’a pas grand chose à envier au « Le Plus beau des combats » de Boaz Yakin (2000) ou à l’ « Invincible » de Ericson Core (2006) tant il respire la sincérité et qui démontre que Dennis Quaid en a encore dans le ventre vingt-trois ans après avoir affronté un requin tueur dans « Les Dents de la mer 3 » .
Créée
le 30 mars 2015
Critique lue 649 fois
D'autres avis sur The Express
Le titre fait un peu cliché mais aux Etats-Unis cela a existé et un joueur universitaire grand par le talent a vécu cela comme beaucoup. Alors le film montre cela a travers le football américain...
Par
le 1 févr. 2016
C'est trop long, filme comme un téléfilm, des dialogues poussifs... je suis pourtant issu d'une famille qui a a cœur les histoires de ségrégations... Je ne comprend pas comment ça a pu se rater...
le 16 juin 2015
À travers l'histoire d'un sportif hors norme, une bonne évocation du climat ségrégationniste de l'époque.
Par
le 10 avr. 2015
Du même critique
Il est assez difficile de donner un ton critique au cinéma norvégien car, peut importe le contexte, cet univers à lui-même ne sait faire que régaler et émerveiller. Très proche visuellement des...
le 10 oct. 2014
4 j'aime
3
Après avoir enflammé au sens littéral du terme la toile au début des années 90, Stephen Chow revient gagner l’amour de sa bien aimée sous la réalisation d’un cinéaste qu’il connaît bien, et avec qui...
le 19 mai 2015
3 j'aime
Les frères Coen ont toujours été considérés comme les rois de l’absurde que rien ni personne ne pouvait arrêter. Ils l’ont prouvé à de multiples reprises à travers Burn After Reading comme A Serious...
le 17 mars 2015
3 j'aime
