Film d'épouvante nippon tout à fait représentatif du cinéma fantastique produit au Japon durant les années 60/70. Avec un mix de diverses influences venues d'ailleurs, des malédictions spectrales torturant les consciences provenant des oeuvres de Poe ou Shakespeare ainsi que des films gothiques de la Hammer ou de Roger Corman mais également un ancrage typiquement japonais avec un sens du folklore et de la tradition spirituelle. Si la mise en scène s'avère être stylisée, jouant sur l'irréel, le rêve éveillé il faut bien reconnaître que malgré un soin mis en décors de studio, aux couleurs et costumes le film pêche par sa précipitation. En effet, on dirait que le récit a subit des coupes tant on passe d'une scène d'apparition fantômatique à l'autre sans aucune transition donnant malheureusement une sensation de répétition trop importante à partir d'un certain point toutes les scènes se ressemblent avec les personnages qui écarquillent grand les yeux, donnent des coups de sabre sur le spectre et puis hurlent de désespoir. Mais bon la durée étant courte cela reste supportable.