Intérieur cuir depuis Pompidou...

Encore un film dont j'ai oublié les raisons qui m'ont donné envie de le voir.
Je l'ai cherché un moment avant de le trouver en version originale sous titré en français et dernièrement j'ai eu droit à une prime d'interessement et tu me connais, qui dit argent en sus dit dépenses en ce qui me concerne.
Donc je vais sur mon fournisseur préféré en ligne et je commence à remplir mon panier de plein de choses, et quand vient l'heure du choix je remarque qu'un vendeur propose cette version là. J'achète.

Je ne sais pas trop à quoi m'attendre avec ce film et il commence étrangement.
L'image est parfois salie volontairement, les couleurs sont saturées, criardes. C'est très tranché.
Jusqu'à un flash-back remontant dix ans auparavant, on ne sait pas encore bien ce que le film va vraiment explorer. On est dans un road trip étrange, qui a commencé à Tokyo, et qui se déroule en Australie, où la rencontre entre nos deux protagonistes c'est faite sous un plafond agrémenté de sang et reste de cervelle. Normal.

Rose Byrne a les cheuveux rouge et ça lui va bien, on craquera aisément pour son personnage à la fois fort, fragile et touchant.

Et puis il y a des cieux avec des nuages comme s'ils étaient posé là, juste suspendus.
Et il y a Alain Delon et des spots publicitaires à la faveur de la DS. Oui oui inséré dans le film comme ça.
Et il y a aussi cette façon de filmer les trajets de l’intérieur de la DS à l'ancienne, c'est assez drôle.

Pensons à nos amis qui ont des listes. Y'a une scène de danse fort sympathique sur de la surf music.
Il y a une scène érotisante plutôt sympa où l'homme passe d'objet sexuel à dominant plein de douceur.
Il y a une fille et un flingue.

J'ai plutôt apprécié le film mais j'ai revu dernièrement Bullhead et j'ai pas bougé mon 7 pour ne pas bouger mon 8 à Spring breakers, alors là je suis bien embêté pour noter ce film...

J'y reviendrais parce que 6, c'est peut être peu.

http://youtu.be/XtGPGJLehuE