"Kung-Fu, 2 mots: Horizontal-Vertical, faites une erreur, horizontal, restez debout et vous gagnez"
Ma première critique sera portera donc sur The Grandmaster . Je ne suis pas superficiel, c'est à dire que ce n'est pas par hasard que je donne 2/10 a un film et 8 ou 9 à un autre. C'est pour cela qu'avant de philosopher sur le film de Wong Kar Wai, je vais concrètement exposer ce pourquoi j'ai attribué une telle note à ce film.
Tout d'abord, un scénario clair et précis, simple, l'histoire de Yip Man, un maître chinois de Wing Chun. C'est une période dans l'histoire de la Chine. Il y a un début, un milieu, une fin. Il y a une "situation initiale", un "événement perturbateur" et enfin une "situation finale". Alors je parle bien du scénario, ne confondons pas ce dernier avec la philosophie ainsi que les idées avancées dans le film (dont je parlerai plus bas). Un scénario donc, pour lequel je donne 3 points. Personne ne pourra dire le contraire, soyons honnêtes : il n'y a rien de difficile à comprendre, dans le scénario en tout cas.
Je vais ensuite donner 3 autres points pour la partie "visuel" du film, c'est un véritable chef d'œuvre, la première scène est époustouflante. Wong Kar Wai a, selon moi, réussi a trouver le bon dosage d'effets spéciaux, et contrairement a un Man of Steel exagérément puissant en VFX, The Grandmaster n’en fait pas trop. Continuons à parler visuel, les combats, bien qu'ils ne soient pas centraux dans le film, sont très bien filmés, ni trop long, ni trop court, réalistes, tout pour plaire. L'aspect visuel de The Grandmaster est en tout cas mon coup de cœur dans ce film?
Nous en sommes déjà à 6 points, et nous bondissons à 8 points pour la bande son. Tout comme dans "In the mood for love", et contrairement a beaucoup de films de Kubrick (je vais me faire tuer par les fans), les moments "vides", ne sont pas oppressant (2001 : l'Odyssée de l'espace), la musique se laisse écouter, douce, plaisante...
Je rajoute 1 autre point pour la durée ainsi que pour le casting. Le film, malgré le fait qu'il fasse 2h, passe rapidement et agréablement, ce n'est pas un calvaire (2001 : l'Odyssée de l'espace). Les acteurs eux, sont parfaits, Tony Leung est bon et montre qu’il est polyvalent, il peut jouer l’homme ordinaire sans caractère lâché par sa femme dans « In the mood for love », comme il peut être un grand maître de Kung-fu, confiant, motivé et toujours serein.
Enfin, le dernier point je l'attribue à la philosophie du film que j'avoue n'avoir pas encore totalement comprise. Les dialogues, pleins de charme sont profond. Il me faudra faire des recherches, et revoir ce film quelques fois pour déceler ce qu'a voulu transmettre Wong Kar Way, mais je sais, et c'est pour cette raison que je donne quand même ce dernier point, qu'il y a un fond philosophique important dans ce film.
Mais croyez moi, même sans avoir rien pipé à cette « philosophie », ca reste 2h de pur plaisir...
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