The Holiday est un film presque parfait dans son genre.
Je l'aime, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Mais pourquoi?
Cela tient au casting, bien sûr, impeccable et attachant mais aussi à 2 histoires d'amour distinctes aussi bien géographiquement que dans leur genre et l'alchimie parfaite du tout!
Une histoire de passion qui dévient une histoire de sentiments et une histoire de compréhension et d'amitié qui évolue vers des sentiments amoureux.
Et les 2 sont intéressantes et passionnantes et amusantes et charmantes et tout!
Chacune d'entre elles n'est pas assez compliquée ou étoffée pour tenir toute seule mais ensembles, elles se complètent et s'entrelacent évitant ainsi des 3ème actes alourdis de malentendus idiots pour faire durer le film.
Nancy Meyers a choisi 4 acteurs sympathiques et compétents. La présence de Jack Black peut étonner tant il est plutôt habitué aux grosses farces pas très fines et le mettre en face de Kate Winslet peut donner des frissons à priori. Mais il est tout aussi impeccable que sa partenaire, sans perdre son côté drôle, il construit surtout un personnage de gentil garçon, très doux, qui a de l'humour et fait des grimaces. Je crois que c'est dans ce film que je le trouve le meilleur et que je le préfère. Il arrive trop souvent à faire oublier qu'il peut être un bon acteur. Et c'est dommage.
Kate Winslet est parfaite, comme toujours. Je n'ai jamais vu un film où elle soit mauvaise ou même transparente ou pas intéressante. C'est femme est une déesse!
Cameron Diaz est au diapason et fournie une prestation plus qu'honorable (et malheureusement pour elle, en général, ça passe ou ça casse). Son personnage pourrait très vite être exaspérant mais elle le tient bien et reste dans la zone de "gentiment énervante".
Face à elle, Jude Law rayonne de charme aussi bien en papa gâteau et surbooké qu'en célibataire du dimanche. Il est un excellent contrepoint à l'énergie de Diaz.
Bref, l'alchimie est au top.
Les histoires sont suffisamment prenantes pour qu'on veuille savoir comment ça fini (comme si la question se posait). Diaz, bourreau de travail et traumatisée de l'amour arrivera-t-elle à s'apaiser et à s'attacher au charmant veuf? Kate Winslet fichera-t-elle enfin un bourre-pif à son pignouf d'ex (savoureusement et élégamment interprété par Rufus Sewell, éclatant de narcissisme)? Jack Black comprendra-t-il enfin que sa copine est une garce manipulatrice?
Et cerise sur la gâteau, l'intrigue californienne nous offre également une sous-intrigue à base de vieux monsieur adorable et un peu déboussolé, ce dernier étant interprété par le toujours vivace (à l'époque) Eli Walach.
Sa rencontre avec Iris (Winslet) étant même prépondérante sur la rencontre romantique avec Black. Et je ne peux qu'applaudir à ce choix.
Pour finir, ça se passe à Noël. On a l'Angleterre sous la neige et la Californie sous le soleil.
Que demander de plus?
Un bon moment, qui ne déçoit jamais.