LE tube (digestif) de 2010 !

Bordel, c’en est trop faut que je me confess ... Avant de voir ce film, j'avais l'intime conviction qu'il n'y avait que les japonais pour maitriser la culture du dégueux avec un tel brio (je parle evidemment de leurs films porno où des tentacules s'agitent dans tous les sens dans le seul but de combler de plaisir des jeunes effarouchées assez tordues pour se taper des pieuvres !). Mais ça c'était avant de voir ce chef d'œuvre de tout évidence incompris... Et honte sur moi d'avoir oublié les vrais maîtres en la matière : les chirurgiens allemands mal lunés et nazi de surplus ! Personnellement, je m'était toujours demandé pourquoi ces 2 nations s'étaient alliées militairement... Une évidence pourtant ! Elles partagent toutes les 2 une passion dévorante pour le lubrique bizarre et le caca, ne pouvant être comprise par des snob comme les anglophones ou les français. Vous l'aurez compris, la deuxième guerre mondiale partait en fait tout bonnement de différences idéologiques portant sur le caca et les relations sexuelles entre molusques et humains.
Bref, je passe les détails historiques pour me recentrée sur ce film si "trippant" et imprégné de la plus belle des symboliques : L'UNITÉ ! Parce que zob à cul c'est tellement beau 3 personnes n'en formant plus qu'une. Alors oui, ils se réveillent peut être tous les matins avec la tête dans le cul mais au final ils partagent leurs douleurs, leurs nourritures, leurs deceptions et leurs joies dans de merveilleux moments de communions. Ils arpenteront désormais le même grand et beau chemin qu'est celui de la vie. La larmichette me tombe de l'œil en vous décrivant tous ces petits détails oubliés par beaucoup d'entre nous et qui pourtant forgent en majeur partie le bonheur... Le japonais meneur de troupe ( personnage non décidé au hasard, un jolie clin d'œil à l'amitié de 2 vieux briscards cités plus haut ), essaye d'ailleurs tout au long du film, de nous communiqué le plaisir qu'il a à se retrouver dans une situation si cocasse ! Il aura malheureusement été très mal sous titré par de vieux soustitreurs au rabais, venant certainement d'un pays arriéré comme le portugal...
En résumé, on ne peut sous aucun prétexte passer à côté de ce chef d'œuvre, une si belle queuleuleu... Notre bon vieux bézu n'aurait pas fait mieux !