The Middle Man par Ygor Parizel

Franck Farelli est embauché par le bureau du shérif d'une petite ville du nord-est des États-Unis en tant que Middle Man, médiateur entre la police et la population pour annoncer les mauvaises nouvelles. Or après une entrée en matière se basant sur ce pitch, le scénario à sérieusement tendance à se détacher de cette idée de départ pour se concentrer sur le personnage principal et ses proches, celui-ci étant comme frappé par une malédiction car ceux qui l'entourent ont un taux de mortalité élevé. Tout le film est plongé dans une sorte de surréalisme morbide, avec un humour à froid typiquement scandinave comme Bent Hamer en à l'habitude et la description d'une Amérique désolée, ou la peinture s'écaillent des murs, ou les rues sont désertes, ou le chômage règne et les commerces fermés indéfiniment mais aussi ou la mort est à tous les coins de rue. Le style de réalisation est symétrique, les cadrages étudiés et à la photographie automnale.