Plutôt ambitieux, ce film intitulé The Night emprisonne un couple iranien dans un hôtel où apparaissent des voix, des hallucinations pour le jeune couple. Un seul souhait : sortir vivant de ce "piège" pour le couple et leur enfant. Sauf que réellement, le film démarre lentement, voire trop lentement où clairement on est plus sur du film inutile qu'autre chose. Puis, on entre réellement dans les choses sérieuses dès leur entrée dans l'hôtel où chaque protagoniste secondaire va être plutôt bizarre. Et là, ça semblait positif. Sauf que j'ai trouvé les 45 dernières minutes du film très longues où s'accumulent répétitions et idées pas assez développées pour tenir le public en haleine. On comprend tardivement que tout cela est uniquement la cause des errements et des mensonges du couple - oui, on est clairement sur de la culpabilisation du couple pour leur faire souffrir des horreurs. Du coup, The Night, c'est beaucoup trop de facilités de scènes et de scénario qui auraient pu être évitées. Par contre, les hallucinations (ou la réalité) des 15 dernières minutes ont beau nous offrir les explications finales d'un film mitigé. Cela prouve aussi l'ambition un peu trop débordante du réalisateur iranien Kourosh Ahari a nous offrir un film où la surenchère trône à défaut de nous offrir quelque chose de cohérent surtout quand tout cela ne s'explique que par
le fait que ce n'était qu'un cauchemar du personnage de Babak