The Other End of the Line par Hortance
Dans un but purement anthropologique, afin de comprendre mieux les rapports sociaux qui unissent les hommes et les femmes, je me suis lancée dans la découverte cinématographique des relations scénarisées. Relations, qui sont le reflet de nos envies fantasques adaptées pour tous publique, afin de mieux mettre en émoi la pompom girl niaise qui sommeille en nous (oui, même toi lecteur viril et trapus).
Bref The Other End Of The Line, n'est pas une histoire de téléphone rose comme on aurait pu le penser au premier regard de l'affiche. Non c'est l'histoire d'une jeune indienne qui travaille dans une entreprise de recouvrement de crédit (bref un call-center) basé à Mumbai/Bombay et qui fait croire de sa voix anglaise sans accent, qu'elle vient de San Francisco ou un soleil de fou lui fait cligner des yeux.
Et là, intervient le coup de téléphone de sa vie, un jeune beau à la voix sexuelle (Jesse Metcalfe, le jeune et fringuant jardinier-mords-moi-les-fesses de la S1 de Desperate Housewives), se fait pirater son compte bancaire, s'en suit plusieurs appels pour savoir si c'est bien un détournement bancaire ou si le client fait n'importe quoi avec ses sous (genre aller dans un magasin érotique avec la grippe A).
Le dit client, de passage à San Francisco demande une rencontre pour mieux discuter autour d'un cocktail, des différentes cartes de crédits plus sûres les unes que les autres (hé hé le coquin). Mais bien sur une tonne de péripéties arrivent (les parents de la jeune Indienne, son fiancé pas content et Le client qui la reconnait pas et donc elle retrouve son identité indienne pour le rencontrer).
En gros, c'est une méga Romance Américo-Indienne, avec Drama, Comédie et agence de Pub.
Bref un film lolilesque, mignon, et ce que j'aime pas dessus tout, c'est qu'on ne s'enferme pas dans une seule culture, américaine et indienne sont mélangées, j'ai l'impression de revoir Orgueil et Préjugés version Bollywood, c'est rigolo et frais (bien qu'un peu niais) .