Plein phare sur la communauté americo-iranienne à travers une famille qui se ressemble pour que le père de famille subisse une transplantation de coeur. On découvre alors la vie de cette famille entre l’Iran et les Etats-Unis autour de la fille Leila, qui doit faire face à l’exigence des parents à l’éducation vieille école issue de leur pays natal et celle de la modernité qui n’est pas acceptée par sa mère. Considéré comme un récit presque autobiographique par la réalisatrice de Maryam Keshavarz, le film ressemble d’un côté à un déjà -vu maintes fois proposé par les Américains pour parler de la différence culturelle des minorités mais qui de l’autre arrive à jouer avec un sérieux assumé dans la photographie et sur la narration de l’histoire. Mais le film ne relance rien entre les trop nombreuses chutes (hyper prévisibles) et une fin qui finir en eau de boudin tant on sait que tout se passer comme ça.