Bon film, que je recommande aux mordus de la surpuissance humaine.
Comme tout film inspiré d'un roman ou autre, il faut les traiter comme une oeuvre à part entière si vous désirez qu'il soit jugé de façon objective.
Je suis pas mal dans le délire de l'égo-sur-dimensionné, avec la surpuissance humaine. Fan de Death Note, Lost Brain, La nuit des enfants rois, et j'en passe, The Prodigies ne pouvait donc pas passer inaperçu dans mon faible domaine cinématographique.
Film d'animation qui risque d'en surprendre plus d'un par son design, et sa manière de faire glisser l'action image par image. Une méthode qui se répand pas mal ces temps-ci mais qui me plaît de plus en plus. Et déçoit aussi beaucoup de personnes.
The Prodigies c'est quoi? C'est l'histoire d'un jeune homme qui se retrouve au beau milieu d'une scène de meurtre. Je m'explique. Son père vient lui infliger une bonne correction, il ferme les yeux un instant, et quelle surprise n'a-t-il pas en les rouvrant. Sa mère morte à ses côtés et son père pendant à la ceinture avec laquelle il corrigeait son fils.
Vous allez me dire, un beau film de mec bien taré, à la limite de la schizophrénie. Et je vous répondrais correct. On ressent ces aspect psychiatrique qui domine, mais pas seulement.
Bien entendu, si on s'arrête à cette scène, il n'y a pas de film. Alors où se cache l'intrigue? L'intrigue je vous l'ai dévoilée, rajoutez-y le simple fait qu'il va découvrir cinq enfants qui sont comme lui.
Je ne peux en dévoiler plus sans partir dans le spoil.
The Prodigies n'est pas un film complexe, mais pas non plus un film dont on peut se permettre de rater quelques minutes.
Si vous accrochez au dessin, que vous accrochez dès l'introduction, alors il saura vous tenir en haleine jusqu'au bout.
Faîtes chauffer les lecteurs, et bon film!