The Rocker, est un film sur un mec de quarante piges qui recherche encore un bout de célébrité dans le fond de sa pinte de bière, ça a rien d'attrayant. Surtout quand le film est pas super attractif visuellement, que les paroles sont souvent vides d'intérêt et que à part quelque fois le son qui est acceptable, il y a rien à mater à part le jeune musicos à la mèche frétillante et rebelle.
L'histoire, simple, le vieux batteur de génie, après avoir été jarté par son groupe à l'aube de leur apogée, retrouve 20 ans après dans le groupe de son neveu, l'espoir d'être enfin reconnu à sa juste valeur. C'est tout, après on a le droit à quelques péripéties, des fights et l'envie de jouer à Guitar Hero.
Pas très intéressant, souvent insouciant, un film de dimanche soir pourri avec un lait vanille. Le frisson de la Rock Star n'est pas là, et les jolies groupies non plus, on se demande même pourquoi je l'ai regardé, hein POURQUOI ?
A vrai dire, je sais pas trop, je sais juste que j'ai tremblé d'émotions quand le final est apparu à l'écran (peut-être de soulagement), que mon corps s'est levé de lui-même et s'est mis à se déhancher frénétiquement sur un air silencieux des Rolling Stone (pour contrebalancé des morceaux à chier), et que j'ai voulue m'habiller de la nuit (et c'est tout).