The Rusalka
The rusalka est un film de romance et d'horreur réalisé par Perry Blackshear sortie en 2018. J'ai pu voir ce film lors du Festival du Film Fantastique Européen à Strasbourg. C'est l'histoire de Tom,...
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le 29 nov. 2018
Cher public, avant que vous lisiez ma critique, je tiens à vous préciser que tout ce qui est écrits ci-dessous est totalement subjectif, et que, en aucun cas je ne vous incite à avoir le même avis que moi. Cette critique risque aussi de vous divulgacher le film. Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture.
Vendredi 14 Septembre, je suis allé à mon premier festival, c’était le Festival Européen des Films Fantastiques de Strasbourg. L’après-midi, j’ai pu assister à l’avant-première d’un film, « The Rusalka », un film réalisé par Perry Blackshear. Un réalisateur provenant des Etats-Unis que j’ai eu la chance de voir dans la salle. Il nous a tout d’abord présenté son film en anglais, puis la séance a débuté, j’ai vraiment adoré cette ambiance presque magique, de voir un réalisateur présenter son film en avant-première. Mais, avec ma lecture du synopsis, je m’attendais à un film tout du moins très dynamique, un film à suspense qui aurait été très immersif, mais, non, plusieurs éléments ont gâché pour moi ce qui aurait pu être un bon film…
J’ai premièrement trouver les plans pour la plupart pas stable, la caméra m’a semblé bouger presque en permanence, cet effet-là a eu m’a fait ressentir un sentiment de manque de professionnalisme. J’ai aussi trouver que les plans étaient coupés trop tôt ou trop brutalement, cet effet-ci m’a donné un comme un sentiment de travail inachevé. Je ne sais pas si ces effets étaient voulus par le réalisateur mais ils ont eu sur mon avis des impacts négatifs.
J’ai deuxièmement trouver que le film contenait beaucoup trop de musique, en effet, celle-ci qui devait peut-être avoir sur le spectateur un effet transportant, ou apaisant, n’a pas eu le même sur moi. Je peux comprendre vouloir mettre en valeur le magnifique décor dans lequel le réalisateur a eu la chance de tourner, mais la musique n’était pas pour moi appropriée au film, pas à un film qui se veut être un thriller. Et si c’est une sorte de controverse musicale que le réalisateur cherchait, il n’a pas réussi à la trouvée, du moins, pas à mon avis. Peut-être cherchait-il à nous faire ressentir le calme qui régnait en maître sur l’endroit, la musique n’a en tout cas pas réussi à me le faire ressentir.
Je dois aussi avouer avoir était moyennement déçu par une des dernières scènes du film. Lorsque l’ami de Tom donne un coup de marteau en pleine tête de Nina, et que sans aucunes égratignures, elle se relève calmement. J’aurai préférée, et je sais que c’est un film à petit budget, voir son visage se régénérer grâce à des effets spéciaux, des masques, ou au moins avoir une explication, car je trouve cette scène beaucoup trop rapide. Cette scène m’interpelle car comment l’ami de Tom aurait pu arrêter de la frapper la Roussalka si elle n’avait eu aucunes égratignures ? J’attribue tout de même cette subite « régénération » au fait que la sirène ou plutôt la roussalka soit une créature mythique, et c’est pour cela que je dis avoir été moyennement déçu.
Je dois néanmoins applaudir certains points, comme premièrement le côté esthétique du film et deuxièmement la réussite du jeu de lumière et de la musique dans un cadre particulier.
Le décor dans lequel a été tourné le film était splendide. Le réalisateur a su en tirer profit, il a su le mettre en valeur. J’ai en effet trouvé que le film en général et un plan en particulier contenaient de magnifiques images. Ce plan est l’un des derniers du film, nous pouvons dans celui-ci retrouver Tom de dos, son corps jusqu’à sa taille dans le lac, en train d’admirer cette splendide nature qui l’entoure, le soleil est alors en train de se lever, ce plan fut pour moi une réussite pour toute la beauté qu’il inspire.
J’ai trouvé, un plan dans lequel la lumière avait eu une grande importance et a contribuée à la réussite de celui-ci. Nina est alors entrain de marcher dans le lac, son corps dans l’eau jusqu’à sa taille, elle est près d’un ponton, en face d’elle se tient une petite fille elle aussi dans le lac, la caméra passe alors en vision subjective de la petite fille et on voit Nina de face en contre-plongée cadrée en plan taille, le corps de Nina est alors complètement noir, grâce à un contre-jour. Ce plan m’a inspiré toute la réussite que pouvait avoir un plan en grande partie par la lumière.
Enfin, j’ai trouvé la majorité des plans dans lesquels on pouvait apercevoir Nina en dehors de l’eau réussis, la musique stridente d’un volume élevé jouait très bien son rôle, et transmettais parfaitement bien au spectateur, le mal ressenti par la Roussalka sur terre.
Ayant attribuer une note de quatre sur dix à ce film, et si vous avez lu ma critique jusqu’ici, je conseillerai donc ce film seulement à des amateurs de photographie, de belles images ou à des amateurs d’opéra. Et à personne d’autres, car ce long métrage reste relativement prévisible, avec certains points majeurs d’un film comme le cadrage, le montage ou la musique en surabondance qui laissent par moment à désirer.
Créée
le 12 oct. 2018
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