Petit, j'avais peur que ma vie ne soit en réalité qu'un immense film tourné à mon insu, de me rendre compte que tout n'était que mensonge. Le moins que je puisse dire est que Peter Weir a bien su me remémorer mes anciennes angoisses. Dans ce film, Truman vivant paisiblement dans une jolie petite ville se rend compte que sa vie n'est que mensonge, il est en réalité le personnage principal d'une émission de télé-réalité regardé par des milliards de personne. Jim Carrey sort à nouveau de ces personnages comiques pour nous livrer une performance bien plus authentique. Décidement, lorsqu'il sort de ces rôles "enfantin" je le trouve vraiment grandiose. Il m'a a nouveau bluffé bien que ma claque soit moins grande que celle que j'ai prise face à Eternal Sunshine of the spotless mind, je me rejouis donc de le voir dans Man on the moon. La folie, si je puis dire, qu'il dégage est d'une justesse folle. Tout le reste des acteurs est excellents mention spécial à Natascha McElhone ( Silvia/Lauren) qui arrive en quelques scènes a crée une alchimie avec Carrey en laissant transparaître douceur et pitié.
Je tiens aussi a souligné que filmer comme si la caméra était caché apporte vraiment un plus en plus d'être cohérent. Les plans sortent de l'ordinaire de part les décors vraiment bien travaillé (mention spécial à l'escalier et au centre ville) et ces prises de vues caméra espion.
Mais le film pose cette question qui personnelement me hante, l'Homme n'aurait-il pas meilleur temps d'être conditionné ? Car la réalité bien que parfois belle n'est elle pas terriblement cruelle ? Si vous aviez le choix entre un monde parfait mais illusoir ou un monde vrai mais imparfait, dans lequel vous installerez-vous ? Prendrez-vous la pillule bleu ou la pillule rouge ?
Bref, j'ai beaucoup apprécié ce long métrange de part les fabueuses performances des acteurs, de l'univers mis en place et surtout face aux questions qu'il pose.