Je ne parle pas parfaitement anglais, je suis capable de comprendre suffisemment pour suivre une conversation, mais un film entier, c'est une autre histoire... Et pourtant, malgré mes lacunes, j'ai merveilleusement bien compris ce court-métrage grâce première à la musique extraordinaire de John Williams (qui est, et pas pour rien, mon compositeur favori), et deuxièmement grâce au choix judicieux des images et au montage intelligent de Steven Spielberg.
Je suis un immense fan de Steven, et je me dois par conséquent de reconnaitre que ce n'est pas son meilleur film et de très très loin. Bien qu'il ne soit pas mauvais, les enchainements sont répétitfs, parfois au point de me faire penser à un diaporama de mariage. Les images qui semblent avoir été tournées pour le court métrage et qui cloturent le film, ne sont clairement pas au niveau de Steven en 2000.
Mais, et comme je l'ai écrit précédemment, le film n'est pas un navet. Il est parsemé de bonnes idées et réhaussé de très bonnes. Les différentes thématiques sont claires et pertinantes. Les messages transmits sont intéressants. Et le tout est bien illustré. Quand on sait que le film a été réaliser dans l'urgence, on se rend compte du talent de Spielberg. Il est sans doute l'un des rares qui soit capable de faire passer autant d'informations sans qu'elles soient confuses en vingt minutes avec à peine 2/3 mois de préparations alors que c'est un projet secondaire.
Je pense que ce qui déranger le plus dans ce film, c'est son côté très très patriotique. Mais c'est exactement le but.
En somme un court-métrage réaliser par un Spielberg occupé à autre chose, mais réaliser par Steven quand même.