Une chose si horrible qu'elle ne peut être décrite
Alors, quand on cite au générique l'auteur original, la moindre des choses c'est tout de même d'être un minimum fidèle à son univers, et ça n'implique pas simplement de coller à la vas-comme-je-te-pousse des noms propres repompés dans ses nouvelles et sortie du contexte.
La mise en scène ridicule rivalise de vacuité avec un scénario absent.
On ne retrouve ni l'ambiance à laquelle on pouvait s'attendre, ni même les thèmes ou encore les références aux nouvelles, même pas le moindre petit semblant de tentative...
En dehors du fait qu'il y a à boire et à manger dans cette œuvre, qu'on nous replace un peu comme un cheveux sur la soupe des "Howard", des "Carter", des "Miskatonic" et des "Necronomicon", on ne trouve pas la plus petite retranscription de son oeuvre. Et je ne parle pas de l'effet spécial "on a vu tes seins alors tu dois mourir !" (célèbre carte du jeu Pilleurs de Tombe de l'Espace). Et dédicace toute spéciale à la toute fin où -après le décès atroce de quatre personnes égorgées, démembrées, décapitées, exsanguinées...- les trois amis survivants s'en vont bras dessus bras dessous dans la nuit en faisant des blague. OK, l'un des personnage avait déjà niqué sa SAN (santé mentale) avant le début du film, mais est-ce une raison ?
Non très franchement, si ce cher Howard Philipps Lovecraft se retourne dans sa tombe, à l'heure qu'il est, il a inventé l'antigrav'...