Documentaire biographique et mystique.
Lee a fui les rastas racistes (la secte autour des Congos), les vampires cocaïnomanes, les gunmens profiteurs, les filles accros à l'argent et la police corrompue.
Ce qui s'est passé, à l'époque, en Jamaïque, nous arrive en pleine face, "Police and Thieves", voilà la réalité du système qui s'est gentiment mis en place, d'un côté, des fous du bulbe à la coke qui volent et tuent allègrement, de l'autre, des flics meurtriers (la peine de mort rétablie de fait en France désormais, sans jugement), exécutants les basses besognes pour les profiteurs.
Lee a brûlé son Black Arc Studio. Il est mort, pour renaître physiquement et spirituellement, et fuir la corruption des esprits dans son île natale.
Lee a largué les amarres. Il a fui, loin, loin, loin, le plus loin possible de Babylone, sans jamais arrêter de combattre, à sa manière, en musique, comme il le chante dans l'un de ses vieux hits.
https://www.youtube.com/watch?v=r_fjo2t2pMI
"Boy i gone to knock you down, musicaly"
Lee était un vrai prophète, l'argent ne l'a jamais vraiment intéressé.
Il était au delà de la rationalité capitaliste mortifère qui nous mène inexorablement à notre perte.
Merci Lee, je suis un de tes partisans, oui, oui, et encore oui.
Mais ici, pas d'église, pas de clergé, pas de dogmes....
Lee est le VRAI punk, le seul, l'unique.
Il a fait explosé les standards de la musique, inventé le reggae, le dub, le hip hop, et permis l'avènement d'une nouvelle ère musicale et spirituelle.
Benicio del Toro au commentaire, ceux qui savent ne s'y trompent pas.
Bien plus que Bob Marley, Lee Scratch Perry marchait sur l'eau, pissant, crachant, et chiant à foison, dans les vapeurs d'herbe magique, libre comme l'air, les rochers, les rivières, le vent, les arbres, et le feu!
Il manque toute la partie "anglaise" de sa musique, surtout sa longue et étroite collaboration de plus de trente années avec le seul, l'unique, Mad Professor, un peu dommage.