Michael Powell et Emeric Pressburger sont deux cinéastes qui possèdent une excellente réputation et que je découvre à travers ce court ou moyen-métrage (c'est selon). Ce n'est certainement pas une bonne idée de débuter avec un petit film qui est en bonus d'un des longs de ces deux bonhommes, d'autant que cette œuvre n'a qu'un but: faire la propagande de l'armée.
Nous sommes en 1944 et l'armée alliée s'est engagée dans le conflit sur le théâtre Ouest des opérations, face aux Allemands. A travers un personnage, on va découvrir tous les bienfaits de l'armée sur le bonhomme.
En effet, le jeune homme est un grand maladroit qui travaille pour une vedette du théâtre. Tout ce qu'il entreprend est voué à l'échec dû à sa maladresse. La guerre arrive et il décide de s'engager. L'homme va devenir alors un expert dans la fabrication de petits matériaux de précision avant de pouvoir être un grand réparateur d'avions de chasse sur un porte-avion.
Bref, le message est réalisé sans finesse, celle d'un type qui ne vaut rien dans la vie de tous les jours mais qui s'émancipe grâce à l'armée. Ce n'est pas l'humour présent dans les dix premières minutes du court qui va sauver l'entièreté de ce film.
Reconnaissons tout de même la capacité des deux cinéastes de bien mettre en boîte ce produit de propagande, même s'il est réalisé véritablement sans génie. Une œuvre qui s'apparente certainement pour les deux hommes à un devoir à faire en temps de guerre.