Black Girl Power.
Difficile de ne pas apprécier ce film généreux et sa puissance de divertissement. Il est certes loin d’être parfait mais ne comporte pas de défauts majeurs empêchant de pleinement l’apprécier et de...
Par
le 28 sept. 2022
19 j'aime
« The Woman King » relate les combats menés par une armée d'amazones africaines, les Agojié, des guerrières qui protégeaient le royaume de Dahomey. Au centre de cette aventure ; une « Femme-Roi » campée par une Viola Davis transfigurée qui signe ici une de ses plus belles performances. Ode à l’Afrique, à la femme noire, notre critique d’un film qui pourrait exploser le box-office !
Synopsis :
Dahomey, 1823 , Afrique de l’Ouest ( l’actuel Bénin). Depuis les années 1600 jusqu’en 1900, les Agojie, une armée uniquement composée de femmes, assure la sécurité du Royaume. À leur tête , la générale Nanisca, (Viola Davis) s’est donnée pour mission de former, à la dure, une nouvelle génération de guerrières. Parmi elles, Nawi (Thuso Mbedu) une jeune fille qui a fui un mariage forcé pour s’engager, semble être une proie toute désignée; mais il ne faut pas se fier aux apparences…
LA CRITIQUE À LIRE SUR SCREENTUNE.COM
« The Woman King » est clairement un film orienté et rédempteur ; un film de guerre au féminin, avec une femme-roi plutôt qu’une reine, des guerrières impitoyables, ancré sur le continent le moins exposé : l’Afrique et où la majorité visible à l’écran n’est plus blanche. Malheureusement ce désir très Hollywoodien de raconter un monde blaxploitation 2.0 se heurte à la même narration lacunaire que lorsque John Wayne affrontait les tribus indiennes, il n'y a qu'un angle de vue...
Si on identifie assez vite son classicisme narratif ; une guerre entre deux royaumes, une éducation, la découverte d’une filiation, on n’en néglige pas pour autant un des thèmes prédominants du film / le commerce triangulaire (appelé ainsi car il concernait trois continents. Les pays européens affrétaient des navires qui se rendaient en Afrique.
Là, les Européens échangeaient des marchandises contre des esclaves africains capturés par d'autres Africains et les emmenaient en Amérique où ils étaient troqués contre d’autres marchandises). Un sinistre commerce qui dura trois cents ans !
Ode à la femme et à sa force (La superbe dynamique des corps des guerrières), à l’Afrique et à sa beauté avec des paysages époustouflants, des costumes très réussis (signés Gersha Phillips), des chants envoûtants (musique composée par Terence Blanchard aux belles sonorités africaines).
Beaucoup de choses émerveillent dans ce long métrage de plus de deux heures qui évoque la condition de la femme avec une approche intimiste mais également la condition des noirs au sein d’une société toujours aussi raciste.
Si vous voulez confronter le film à la réalité historique nous vous recommandons l’article : https://www.smithsonianmag.com/history/real-warriors-woman-king-dahomey-agojie-amazons-180980750/
Créée
le 11 oct. 2022
Critique lue 118 fois
4 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur The Woman King
Difficile de ne pas apprécier ce film généreux et sa puissance de divertissement. Il est certes loin d’être parfait mais ne comporte pas de défauts majeurs empêchant de pleinement l’apprécier et de...
Par
le 28 sept. 2022
19 j'aime
The Woman King et sa si belle affiche, nous laissait espérer d'un rôle principal pour Viola Davis, la générale et peu commode Nanisca, cheffe de guerre et de l'armée du Roi, d'une crédibilité...
Par
le 6 nov. 2022
10 j'aime
5
The Woman King, c'est l'Histoire de l'Afrique, revue et corrigée par Hollywood, aussi ne pensez pas voir une histoire vraie, on a bien affaire à une intrigue très (très très) romancée. On débute par...
Par
le 23 nov. 2022
7 j'aime
Du même critique
On l’avait annoncé à la suite des récentes déconvenues des dernières productions DC, la Warner avait décidé de changer son fusil d’épaule concernant le DC Universe. Adieu donc le Superman d’Henry...
Par
le 27 sept. 2019
8 j'aime
2
Ne vous attendez pas à passer deux heures tranquilles en grignotant du popcorn. Vous le savez si vous nous suivez régulièrement (et vous êtes de plus en plus nombreux) chez SCREENTUNE, nous n’aimons...
Par
le 30 avr. 2019
8 j'aime
3
Régnant sur le West End Londonien et Broadway depuis mai 1981, transposée en dix langues et ayant conquis 80 millions de spectateurs, la comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber « Cats » arrive enfin...
Par
le 23 déc. 2019
7 j'aime