Drame allemand ayant reçu un accueil très favorable de la Critique mais sorti un peu anecdotiquement. Faut dire que le sujet est non seulement pas très joyeux mais qu'en plus il a déjà été abordé de nombreuses fois par le cinéma germanophone depuis Fassbinder (les cinéphiles pourraient vous citer plusieurs films ayant un sujet similaire), nous suivons dans ce récit Thomas Brasch, artiste de plume est-allemand aux prises avec ses démons personnels mais aussi avec la dictature socialiste dans le Berlin des années 50 jusqu'à la Chute du Mur. La première demi-heure est plutôt encourageante, avec une légèreté de ton et une certaine liberté dans le traitement de ce sujet austère mais ensuite les failles apparaissent, comme la principale celui du personnage-titre ce Thomas n'amuse guère, agace même puis avec la durée excessive le scénario peine véritablement à encore passionner, cela devient trop prévisible. Dommage car Kleinert sait filmer, pas de doute, il y a des vrais beaux moments de cinéma et le noir et blanc utilisé est clinquant.