Si les deux premiers tiers du film mâchent du déjà vu sur le thème un peu harassant des enfants diaboliques et se regardent d'un oeil distrait, la dernière partie s'avère heureusement moins conventionnelle en ce sens où la réalisation joue subtilement sur le doute quant à notre perception du déroulé de l'action (en parallèle avec celle du personnage de la mère).
Sont-ce les jumeaux qui ont tué le mari, profitant de l'orage ("la colère de Dieu"), comme la progression du récit nous le laisse penser, ou alors il n'en est rien et le "miracle" invoqué par la mère pour retrouver son bébé n'en serait pas un mais la conduirait à épouser la foi religieuse, renouant ainsi avec les jumeaux ?...
Cette fin interrogative relève in extremis le niveau d'un film par ailleurs pas impérissable.