To the bone !
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Les troubles alimentaires sont des sujets plus ou moins tabous au cinéma, difficile d’attirer le spectateur qui est tout effrayé à l’idée de se lancer dans ce genre de film.
C’est pour cela que Netflix a décidé de lancer une bande annonce qui permet de voir le film sous un autre ton.
Le pitch c’est quoi ?
Ellen, une jeune adolescente de 20 ans souffrant d’anorexie a testé une multitude de méthodes pour guérir mais cela se révèle inefficace, elle se dirige donc vers un docteur avec un programme un peu plus différent.
Je n’ai pas l’habitude de voir ce genre de film et ayant peu de connaissances sur le sujet, je vois ce dernier d’un œil totalement différent de ceux qui peuvent souffrir de cette pathologie ou encore, ceux qui ont pu se renseigner dessus.
J’ai rapidement compris que Marti Noxon s’intéresse d’avantage à la reconstruction psychologique plutôt qu’aux séquelles corporelles, ce que je trouve réussi dans l’ensemble.
Ce qui m’a dans un premier temps agacé, c’est l’impression d’arriver trop tard dans l’histoire, il nous manque des informations pour mieux connaitre Ellen
Plusieurs éléments auraient pu être abordés un peu plus en profondeur comme cette histoire de suicide sur Tumblr ou le manque de présence du père
On ne connait jamais le poids des personnages ni leurs évolutions.
Cependant une performance est à souligner, celle de Lily Collins qui est tout juste exceptionnelle. Elle arrive a créer un sentiment de gêne qui est du moins voulu pour ma part. J’ai appris, post-film, que Lily Collins était ex- anorexique et qu’elle a décidé de maigrir pour le role sous l’oeil de professionnels. J’imagine que ce choix n’était pas si simple, il existe toujours un risque de rechute ..
J’ai moins aimé le personnage de Keanu Reeves qui à mon gout manque totalement de charisme, il est censé incarner un docteur inaccessible
6 mois de rendez vous minimum quand elle croise une mère et sa fille en salle d’attente.
Il ne faut pas non plus négliger la qualité du film !
Plusieurs scènes sont superbement réalisées comme
Cette scene de groupe avec la fausse pluie ou encore celle pré-rêve ou on peut voir au loin son ombre sur fond nuit entrain de gravir cette « montagne »
Ce film n’est donc pas si mal abordé, tout n’est pas parfait, on a cette impression d’avoir vu un film fort qui porte à réfléchir mais qui au final peut se faire oublier rapidement.
Marti Noxon a su traiter ce sujet si sensible et si peu abordé au cinéma.
Créée
le 4 janv. 2018
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