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Le film commence par cette métaphore "J'ai un total respect pour une feuille de papier vierge. Je vais ensuite la violer avec mes dessins ou mon écriture. Avec ce viol, c'est une nouvelle vie qui démarre. Cette feuille de papier a une nouvelle vie. Quand le dessin sur cette feuille devient un livre, c'est une deuxième vie ! Et quand le livre sera lu, la feuille de papier aura une troisième vie."
Alors comme moi le viol, j'ai du mal à trouver ça cool, ça m'a pris un peu de temps à me décrisper, jusqu'au passage où Tomi Ungerer parle de la nécessité de vivre des traumatismes pour avoir une personnalité, et jusqu'à ce que je réécoute et relise cette citation après avoir vu le film en entier.
J'y vois maintenant un certain regard sur la vie et les évènements marquants qui nous construisent. On apprend que ce regard a été façonné notamment par la 2nde Guerre mondiale en Alsace. Il n'en reste pas moins que j'aurais préféré entendre "marquer la feuille" que la "violer" et que c'est malgré tout le terme qu'il a choisi. Cela dit, une feuille n'est pas vivante.
La suite du film présente sous différents angles un homme complexe, humain.
Je ne suis pas fan de ce genre de documentaires sur la vie d'une personne mais celui-ci m'a donné envie d'aller découvrir les multiples facettes de son œuvre, et de retourner à Strasbourg visiter le musée Tomi Ungerer, histoire de compléter la découverte de ce personnage surprenant. Et j'aime bien les surprises.
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Créée
le 11 oct. 2015
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