La poétique de l'absurde
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C’est une réalisation de Sébastien Betbeder qui avait signé dernièrement Debout sur la montagne en 2009. Il en a aussi écrit le scénario.
Une affiche est la carte de visite d'un film. Rien qu'à la voir celle de Tout fout le camp, on peut deviner que celui-ci va être complètement dingue. À la fois sobre, et avec une pointe de folie, elle donne envie de foncer voir cette comédie.
On peut le dire, l'humour de cette comédie est complètement déjanté. Pourtant, ça commence le plus simplement du monde. Cependant, au bout une dizaine de minutes, tout va littéralement foutre le camp. L'humour est très fort et on rigole aisément. Le réalisateur pousse dans l'absurde. On voit que c'est un style qu’il maîtrise. Une volonté assumée de faire une comédie “à la tonalité différente, plus franche et assumée” en poussant le curseur du comique pour “un rire plus libérateur, plus rebelle”. On prend donc plaisir observé une histoire simple et amusante.
En revanche, d'un coup, le film va devenir plus sérieux. C'est difficilement compréhensible, car la dernière partie ne va pas être en accord avec le reste. Elle va servir à plus développer l’arc narratif. Sébastien Betbeder peut alors développer la thématique de la marginalité et de l’espoir dans le collectif. Les personnages arrivent à être attachants. Les acteurs sont bons et ils apportent chacun une petite touche de personnalité. On peut compter sur Thomas Scimeca, remarqué récemment dans la série Le Flambeau, les aventuriers de Chupacabra, la prometteuse Léonie Dahan-Lamort de la série Un Si Grand Soleil ou encore le chanteur Nicolas Belvalette dit Usé. Ensemble, le groupe de 4 fonctionne plutôt bien. La présence d’apparitions de guest, comme William Lebghil, est un petit plus agréable.
Créée
le 12 sept. 2022
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