Une très belle surprise. La bande-annonce promettait une comédie sympathique avec des acteurs plutôt appréciés du public... Le film ne se limite pas à cela.
Josselin s'amuse à tromper son monde, ses dates, raconte des bobards, enchaîne les histoires sans lendemain n'est pas malheureux : plutôt bel homme, belle situation, obsédé par son nombril, jusqu'au jour où il rencontre Julie fortuitement, qui le croit paraplégique car il s'était assis dans le fauteuil roulant de sa mère fraîchement décédée... Julie le présente à Florence, et de là... difficile de sortir du pétrin dans lequel il s'est mis...
Alexandra Lamy est excellente, criante de crédibilité, belle à faire peur, sans trop de fioriture, vraie et intéressante. Dubosc nous énerve, nous attache, nous émeut parfois. Les seconds rôles : Zylberstein et Darmon sont des piliers nécessaires à ce terrible Dubosc.
Le film ne tombe pas dans la caricature, il moque gentiment certains clichés mais ne tombe jamais dans le ridicule ou la lourdeur, au contraire, il est plein de poésie et d'espoir. Il se veut humoristique parfois mais il est bien plus souvent poétique. Les larmes sont souvent au bord des yeux, on le veut ce happy end, on y tient.