Une accumulation de clichés sur les clichés à ne pas avoir sur le monde merveilleux des handicapés, dont le film présente une brochette de représentants sympas, un vade-mecum des choses à ne pas dire, une compilation de situations caricaturales, quelques guest-star... de la recette quoi ! Franck Dubosc nous livre un sketch désormais bien rodé de beauf, lourdingue mais sympa. Alexandra Lamy et son éternel sourire publicitaire, confirme n'être ni une comédienne, ni une actrice et Zilberstein crève l'écran, mais à vaincre sans péril... Idem pour Gérard Darmon qui dans la nouvelle mythologie des Dieux et des héros et de leur figuration, interprète un homosexuel. On notera pour s'en émouvoir l'absence de représentant de minorités issues de l'immigration (un enterrement Antillais toutefois) mais la présence du troisième âge à son habitude amnésique et incontinent... A réserver pour un dimanche soir de coupe du monde. Ce film grince comme les roues d'un fauteuil dont on aurait oublié de relâcher les freins. La liberté retrouvée, on prend ses jambes à son cou pour fuir loin de cet ennui et avec Voltaire on se livre à l'accablant constat qu'Il y a de terribles malheurs sur la terre pendant que ceux qu'on appelle heureux sont dévorés de passions ou d'ennui.