C'était attendu, mais ca reste quand même imbuvable. Il faudrait avoir le courage de dire à Houda Benyamina que son envie de renverser les codes machistes pour les transposer aux femmes badass dans une optique de lecture féministe ne suffit pas. Encore faudra-t-il savoir faire du cinéma, ce qui visiblement ne l'intéresse pas des masses.
Ras le bol de cet opportuniste de certaines/certains de vouloir surfer sur des vagues progressistes, avec le label officiel marqué au fer rouge pour bien montrer patte blanche. Car le plus irritant est que si l'on ose s'attaquer à ces tartufferies commerciales, nous sommes renvoyés à notre seul concupiscence phallique de mâle hetero centre (ou de femme complice du patriarcat criminel pour celles qui se refuseraient à adouber la doxa officielle).
Car à contrario, les imbéciles réactionnaires qui sombrent à la moindre évocation d'une légitime et nécessaire évolution féministe se régalent de ces croûtes pour hurler à l'emasculation sociétale. Le cinéma y perd tout autant, sinon plus encore que la cause défendue. Le droit des femmes mérite beaucoup mieux que ces manufactures inutiles.