I'm not just another pretty face
Toxic Avenger est une bonne surprise qui sent bon les années 80 !
Alors certes, les choucroutes des actrices ont pris un petit coup de vieux mais tout le reste a conservé son charme d'antan :
les dialogues, les gags qui fonctionnent toujours, l'ultra-violence (certaines scènes sont assez Tromatisantes, ne pas mettre entre toutes les mains) compensée par son originalité (je ne suis pas un spécialiste du genre, même si j'ai repéré la petite référence à Orange Mécanique), la musique (je me suis surpris à taper du pied et à me déhancher gentiment)…
Tout ça au service d'une histoire complètement barrée mais plutôt simple (le pitch est en fait dans le titre). Les bruitages sont ridicules et ça surjoue de tous les côtés mais ça contribue à faire le charme du film. Tout comme ce teasing autour du visage du vengeur (déjà dans la bande-annonce) qu'on ne découvre qu'au bout de trois quarts d'heure et qui en fait n'est pas du tout effrayant (et même relativement raté). Mention aussi pour les méchants : un badass qui s'appelle Bozo (il fallait le faire), son pote qui porte la nuque longue, sa nana qui se tripote sur des photos de cervelle éclatée, le chef de la police ripoux aux tendances nazies et les gangs de rue complètement loufoques. Melvin est prêt à "nettoyer" tout ça !
Presque trop court, parce qu'avec la mise en place de tous les éléments du récit on ne voit finalement que très peu notre héros en action. Ça donne envie de voir les suites !
Ah, et impossible de ne pas penser aux Beastie Boys en voyant ce film, entre les nombreux plans de la ville de New-York (et notamment des Twin Towers), un personnage qui crie "Yo Leeroy" et le thème musical principal, qui est le sample de l'intro du morceau Intergalactic !