La boucle est bouclée

Ce Toy Story joue vraiment plus la carte de la mélancolie et émotion.
ON cherche vraiment à faire pleurer dans les chaumières, on a perdu toute l'énergie un peu fofolle des premiers pour rentrer dans du sérieux : cette fois Woody n'est plus que relégué au placard et à la poussière !
Buzz l'éclair n'est plus qu'un second rôle et les personnages principaux font office de faire valoir car bon faut bien qu'on les voit.

Le personnage clé, Fourchette, ne m'a pas plus emballé que ça. Le sketch de vouloir aller dans la poubelle est redondant. D'ailleurs les scénaristes l'oublient carrément une bonne partie de l'intrigue, préférant se concentrer sur Bo et Woody.

On a pas une histoire grandement folichonne, ça manque d'un méchant. Car on ne peut pas dire que les marionnettes le soient vraiment , encore moins le chat. La partie émotion a pris tout le dessus sur le côté scénario j'ai eu l'impression.

Néanmoins, Toy Story 4 remplit sa fonction principale de divertir, amuser (par moments) et faire pleurer (de joie ou de tristesse)
Une majeure partie de l'intrigue se situe dans un parc d'attractions et un salon d'antiquités.
Un salon d'antiquité rempli de vieilleries (vieux jouets désuets qui n'ont plus de propriétaire enfants) et un parc où certains jouets attendent avec frénésie qu'un enfant veuille bien les choisir.
C'est d'ailleurs les scènes les plus drôles du film avec l'apparition de deux peluches bien dynamiques et rêveuses et Duke Caboom, là aussi peu exploité.

Toy Story 4 boucle donc une quadrilogie de qualité, bénéficiant du succès et de la très bonne facture de l'opus précédent.
Mais pour moi il demeure le moins réussi de la série. Et le message final est biaisé du fait que Woody met sa loyauté envers l'enfant, qui est quand même sa quête original, au profit de l'amour.