Les mains d'Orlac
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Diao Yi Nan, dont ce "Train de nuit" est le deuxième film, tourne peu : quatre film entre 2003 et 2019.
Le film raconte le quotidien tristounet (c'est le moins que je puisse écrire) d'une gardienne de prison, qui cherche également l'amour (elle est inscrite dans un club de rencontres façon chinoise).
Le style est tout aussi maniéré, mais toujours sans excès, que dans "Black Coal" que le cinéaste réalisa sept ans plus tard. Comme dans "Black Coal" je n'ai pas tout compris (je dois mal vieillir) mais il y a une matière intéressante dans l'œuvre de Diao Yi Nan.
A découvrir, mais couvrez-vous parce que ça caille dans ses films.
Créée
le 23 juin 2021
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