Le film lettriste par définition, discrépant, comme le définissait son auteur, Jean-Isodore Isou, homme d’extrêmes, poète, dramaturge, peintre et cinéaste. Le son n’a aucun rapport avec les images pour bien montrer qu’on peut faire dire n’importe quoi aux images. Ce sont des images d’archive qui sont le plus souvent employées, sagement alignées dans la première partie, rayées puis carrément maltraitées dans les deuxième et troisième. Le montage est déroutant, c’est le moins qu’on, puisse dire. Les manifestes lettristes alternent avec de la poésie lettriste. On ressort fasciné, en ayant exploré des rivages d’outre-Œdipe, de sans-fond, d’infinité de matière, de bave et d’éternité… de flux et de désir, de sexe et de mort.

Maqroll
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le 29 sept. 2015

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