Inattendue réanimation
Un souffle inattendu ranime les géants d’acier. Visuellement, la direction artistique envoûte, l’animation est fluide et l'action chorégraphiée. Malgré cette habileté, bien que le narration soit...
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le 1 nov. 2024
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Le passage des prises de vues réelles au tout-numérique laisse le champ libre à la société talentueuse Industrial Light & Magic, fondée par George Lucas en 1975. Le paradoxe tient pourtant à ce qu’une telle conversion rende le film visuellement lisse, là où les précédents volets tiraient de la confrontation entre le vrai et le faux une présence plus authentique à l’écran : le déferlement des séquences d’action, bien réalisées au demeurant, assomme un spectateur qui n’a le temps de reprendre son souffle que lors des sempiternelles blagues lourdingues, second degré révélateur d’un assujettissement de la saga aux codes dictés par l’écurie Marvel. Ce déficit est compensé par un scénario davantage fourni, qui étoffe la caractérisation des personnages robotiques en cultivant leur ambivalence voire leur ambiguïté : l’idée principale d’une conquête du pouvoir par des robots mineurs, contraints jusqu’alors à la vie laborieuse en souterrain, ne pouvant ni se transformer ni voler, oppose de façon certes manichéenne les rouages (techniques) et le cœur (sensible) pour sanctifier ce dernier. La question environnementale est également posée, avec la reprise des motifs du tri sélectif et la destruction de la nature…
De belles idées sur le papier, qui demeurent artificielles et gonflées par les innombrables courses, attaques et castagnes au son industriel de Brian Tyler. En somme, le succès critique et public de Transformers One tient certainement davantage au rejet de Michael Bay et de son cinéma tourné vers l’action, position aujourd’hui au goût du jour, qu’à sa valeur véritable.
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le 27 oct. 2024
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