Il y a de ces films qui, en nous envoyant de la nullité par petites touches régulières, offre un spectacle nanar agréable et divertissant et nous maintiennent dans un état d'esprit ouvert et sympathique, (ex: Les guerriers du Bronx ou American ninja 4). En fait la majorité des nanars sont de cette trempe. Il y en a d'autres qui, grâce à certaines scènes uniquement, font monter le compteur nanar en flèche pour une séance de fou rire assurée, le reste étant moyennement intéressant sinon carrément nul (ex: Hitman le cobra). Il y a ensuite les perles, qui ont un rythme de nanardise soutenu tout au long du film (ex: Starcrash ou Crocodile Fury). Ceux là sont un véritable régal. Enfin, il y a ceux qui explosent le compteur dès le départ et qui maintiennent la pression au max pendant toute la durée de l'oeuvre (ex: Turkish Star Wars ou Mad Mutilator). Ces derniers sont dangereux pour le corps et l'esprit car on ne sait jamais jusqu'où on va tenir, quelle sera la nature du point de rupture, et dans quel état on se trouvera à la fin (cataplexie, épilepsie, délirium tremens...) si l'on finit.
Avec Trepanator, j'estime que nous sommes dans cette dernière tranche. C'est du caviar nanar...
Bon sang ce film est mille fois au delà de la nullité ! Il ne se passe pas 1min sans que quelque chose de nul, de raté ou de débile crève littéralement l'écran et menace de vous provoquer une crise. Pour ma part, ça m'en a mis un tel fou rire pendant 20min que j'ai du stoppé le visionnage pour le reprendre le lendemain.
Ce film est un furieux décérébrage.
Dans cette même tranche de nanars j'ai cité Mad Mutilator, aussi nommé Ogroff, qui m'avait laissé dans l'effroi plus total, une partie du cerveau liquéfiée sous l'acidité de la chose. Notez que ces deux produits sont des oeuvres du même réalisateur. Chapeau, Mr Moutier.